F1 23 [Test]

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Comme tous les ans les licences sportives reviennent sous une nouvelle mouture. J’avais été un tantinet déçu par l’opus précédent que j’avais perçu comme un titre de transition avec la nouvelle génération de consoles mais le temps passe et la nouvelle génération est devenue depuis la curent gen. Aux commandes on retrouve toujours Codemasters sous la houlette d’Electronic Arts. Est ce que F1 23 va corriger les erreurs de son aîné notamment avec un monde scénarisé digne de ce nom ? J’ai à nouveau enfilé mon casque de pilote virtuel pour vous donner mon avis sur le millésime 2023 !

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Point de Rupture est de retour !

Je suis obligé de commencer par cela car le mode m’avait énormément manqué et je suis ravi de son retour. On retrouve donc de prime abord Aiden Jackson qui, sans nous, est un pilote qui ne sert à rien il faut le dire ! On le laisse au top du monde de la F1 avec un premier gros contrat à négocier et on le retrouve chez Konnersport qui est gérée par le père de son ennemi juré Davidoff Butler ! Tant qu’à faire notre coéquipier n’est autre que… Devon Bultler ! C’est histoire de caler toute la petite famille et personne n’est oublié puisque Casper Akkerman est également de la partie, cela rappelle des souvenirs aux plus anciens de la licence. Bref Codemasters a bien appris de ses erreurs et avec F1 23, il les corrige !

F1 23 fait dans le fan service mais les développeurs vont plus loin quitte à bousculer les « fragiles« … Je sens que ça va en perturber plus d’un mais un nouveau ou plutôt une nouvelle protagoniste fait son apparition Callie Mayer, la sœur de Devon qui fait ses premiers pas dans la F1 ! J’entends déjà les grands malades, ceux qui ont du mal à accepter une présence féminine dans un jeu vidéo, râler : « bordel encore une nana dans un jeu et en plus de la F1 Gégé ressert moi un Pastis« … Alors de un, il faut savoir que c’est arrivé deux fois dans le passé qu’une femme débute un GP et de deux, évoluez bordel ! Le personnage reste badasse et totalement différent dans son caractère et donc dans ses relations par rapport à son frère. C’est une bouffée d’air frais dans le scénario du mode.

Le scénario, parlons en, reste assez prévisible dans ses évènements. Je spoile rien du tout car mine de rien il propose des rebondissements mais je les voyais venir à des kilomètres ! J’ai apprécié la narration avec les interviews des protagonistes façon documentaire qui reviennent sur les évènements comme s’ils appartenaient au passé pour ensuite nous faire vivre l’histoire. En gros ça donne des indications sur ce que l’on va jouer et ce qui va se passer parfois de manière trop grossière. Je trouve la construction bien fichue avec des successions de cut scènes façon film qui m’impressionnent toujours autant et qui me plongent dans l’action ! Dommage en revanche que les autres cut scènes ne soient pas de la même qualité avec une modélisation des personnages acceptable pour une licence officielle EA et un doublage loin d’être folichon…

Au niveau du gameplay, on enchaînes les séquences histoires en course avec un objectif principal et un objectif secondaire qui permet d’empocher des points de RD, d’équipe, de charisme individuel ou média. Ces points sont utiles pour les interview qui suivent et qui modifient légèrement les objectifs dans les courses futures (rien de dingue loin de là !). Entre chaque séquence on a droit à un moment ou l’on va gérer les interview lorsque l’on est chef d’équipe ou les réseaux sociaux lorsque l’on est pilote. C’est très convenu et ça ne modifie pas le scénario principal, disons que c’est du gentil remplissage.

Toujours aussi solide sur les bases !

En course, F1 23 reste aussi accessible que son aîné si ce n’est plus ! J’ai trouvé la maniabilité plus simple sur les sorties de virage et la reprise de l’accélération, les voitures ont tendance à moins patiner ou partir en tête à queue. Pour le reste le jeu propose toujours autant d’options pour personnaliser les aides à la conduite et permettre au plus grand nombre de profiter du jeu. Pour ce qui est de la personnalisation de l’expérience de jeu, on peut toujours modifier la difficulté de l’IA qui est toujours aussi agressive ce qui est embêtant puisqu’au final j’ai toujours l’impression d’être le seul pénalisé par la direction de course. On peut également paramétrer les GP que l’on fait : le week-end avec la possibilité de zapper certains moments mais également la durée du GP du dimanche. Encore une fois tout est pensé pour que tout le monde y trouve son compte des puristes jusqu’aux amateurs du dimanche !

Les autres modes de jeu restent classiques avec le mode saison que ce soit avec une écurie ou un pilote. Pas de changement de ce côté là et donc les reproches que j’ai pu faire l’an passé reste d’actualité : le jeu est trop lisse et on ronronne bien volontiers à moins de monter la difficulté au dessus de nos capacités histoire d’avoir un peu de challenge. Je passe sur le mode saison officielle et j’arrive à F1 World ! Changez le nom mais le contenu et le but restent les mêmes ! F1 23 propose un F1 Life amélioré mais pas ordonné du tout ! On retrouve toujours la possibilité de créer son chez soi, de modifier ses bagnoles histoire de montrer son style ou plutôt son oseille.

Le mode abrite une sorte de multijoueur assez chiadé ! Il y a surtout un gros morceau d’épreuves qui constituent des sortes de défis à accomplir. On retrouve des épreuves journalières, hebdomadaires voir saisonnières qu’il faut valider histoire de gagner des points d’expérience ainsi que des cosmétiques et des pièces d’amélioration pour nos bolides. On part alors limite sur une dimension RPG avec des pièces classées en fonction de leur rareté, la possibilité de les améliorer… Pour les fans du genre c’est tout simplement monstrueux, pour ma part qui suis un petit amateur, j’avoue m’être un peu perdu et limite découragé par l’ampleur de la tâche. Cela ajoute assurément un gros contenu que je n’ai pas développé outre mesure.

On attendra pour la next gen…

Niveau réalisation technique je m’attendais à un bond en avant mais il n’en est rien. F1 23 reste toujours solide mais pas de quoi sauter au plafond ! Les scènes du mode Point de Rupture sont toujours aussi impressionnantes mais les cut scènes modélisées beaucoup moins. En course les voitures sont parfaitement modélisées et j’ai du mal à imaginer comment il pourrait en être autrement ! Idem pour les circuits qui sont criant de réalisme et parfaitement reconnaissables au premier coup d’œil !

L’aspect sonore est lui aussi immersif avec des bruits de moteurs parfait. J’aurai aimé une radio plus présente. J’en profite pour confesser quelque chose : je galère comme un cochon avec l’usage de la radio et il m’est arrivé d’être dans la moise tout simplement parce que je n’arrive pas à communiquer ! Les commentaires sont également en retrait ce qui est dommage car lorsque l’on se retrouve dans un creux de la course, beh on s’ennuie ferme !

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Electronic Arts !) ICI PS5 / PS4 ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Xbox offerte par Reset PR (Merci Elodie !).