Double Dragon Gaiden, Billy et Jimmy Lee sans une ride ! [Test]

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Pour moi Double Dragon c’est avant tout une série de jeux sortis sur Nintendo Nes (Double Dragon III en coop avec la possibilité de se frapper entre pote que de bons moments…). J’avoue avoir perdu de vue la série qui n’a pas non plus proliférer comme certaines. Du coup, un petit Double Dragon Gaiden aux allures rétro développé par Secret Base et édité par Modus Games (qui a toujours le nez creux), je me dis pourquoi pas ! Le genre beat’em up est un peu tombé en désuétude malgré quelques retours de grosses licences toujours avec un côté rétro comme Street of Rage 4 mais j’ai l’impression qu’il n’est plus adapté aux attentes d’aujourd’hui avec un gameplay assez limité et un style répétitif. Bref j’ai joué à Double Dragon Gaiden: Rise of the Dragons (dernière fois que j’écris le titre en entier) et je vous propose mon avis !

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Retour à l’ère 8/16 bits !

Double Dragon Gaiden annonce la couleur d’entrée ! Passées les 15-20 secondes, j’ai bien compris que je viens de rebrancher ma Nes et parfois ma Snes. L’histoire est expédiée aussi simplement qu’à l’époque : elle tiendrait sur une page de feux nos livrets de jeu. On commence par un dialogue avec trois quatre vignettes histoire d’illustrer le tout puis plus rien et on finit par un dialogue et encore trois quatre vignettes : welcome back in 90’s ! Le maire de New York fait appel aux frères Lee pour éradiquer les 4 gangs de la ville. Il va donc falloir battre les criminels pour revenir voir le maire et lui rendre des comptes mais chut… on a droit à un twist totalement inattendu (je déconne, c’est toujours pareil avec la licence Double Dragon).

N’espérez pas creuser un quelconque background des personnages que ce soient pour les gentils ou pour les vilains, ces derniers se présentent en une phrase et repartent la queue entre les jambes après le combat. Double Dragon Gaiden est vraiment un jeu à l’ancienne. Côté graphisme là encore, on retrouve la patte rétro. C’est plutôt bien fait. Les décors sont variés et pas trop pixélisés, les développeurs ont repris les techniques d’antan pour le bestiaire avec un color swapping sucé jusqu’à la moelle. Les boss et sous boss tranchent avec le reste du bestiaire et donne une dimension quelque peu « épique ». J’aime le rétro mais niveau son, les développeurs auraient pu proposer un léger upgrade. Les chip tunes font mal aux oreilles dès que l’on joue une bonne heure. Les musiques sont pourtant variées et bien travaillées.

Un beat’em up brut de décoffrage

Double Dragon Gaiden est un beat’em up à l’ancienne voir à l’antique (oui je me permets un jeu de mot pourri). On a un bouton d’attaque, un de super, une esquive et un double saut. Même en solo, il faut choisir deux personnages et in game il est possible d’alterner ce qui permet au personnage en background de récupérer un peu de vie. La progression est linéaire avec des ouvertures qui se bloquent tant que l’on a pas nettoyé la zone de tous ses ennemis. En parlant des ennemis, on retrouve les classiques du genre et ça manque cruellement d’originalité : les mobs de base, les boxeurs, les sumos, les porteurs d’arme type batte de base ball couteau, les lanceurs de bombe, les ninjas… Double Dragon Gaiden a simplement repris le bestiaire des précédents opus et je me demande même si les développeurs ont pris la peine de changer les sprites…

Je râle mais moi qui aime le rétro ça me convient. En revanche, il est certain que le gameplay a mal vieilli. Se contenter de marteler le même bouteau en superposant les ennemis pour enfin lâcher un super coup et faire un combo élimination ça va 5 minutes mais 2 heures 30 c’est long… Oups je viens de lâcher la durée de vie du jeu : oui 2 heures 30 pour finir le jeu une première fois c’est court ! Double Dragon Gaiden propose une certaines jouabilité puisqu’à la fin de la session, on a droit à des jetons que l’on peut échnager en boutique pour débloquer des astuces, des artbooks et surtout de nouveaux personnages jouables ! Si vous voulez tout débloquer il faudra faire et refaire le jeu une bonne cinquantaine de fois… Les personnages valent vraiment la peine d’être débloqués car cela peut radicalement modifier le gameplay et donner une petite bouffée d’air frais.

J’en reviens au gameplay après cette disgression sur la durée de vie. Double Dragon Gaiden est très basique. Oui il intègre la mécanique de tag qui permet de changer de personnage mais personnellement je m’en suis surtout servi pour gérer la santé de mes personnages car il faut le dire : qui dit jeu à l’ancienne dit difficulté bien présente ! Le jeu est court mais il est difficile et il ne pardonne pas les erreurs. Comme je l’ai dit il faut empiler les ennemis histoire de les vaincre ensemble afin de dropper un bonus de santé. Il faudra répéter cette seule mécanique tout au long du jeu pour voir la fin… C’est trop sommaire de nos jours. Les boss ont des paterns fixes qu’il faut connaître quasi par cœur histoire d’en venir à bout. C’est un véritable retour dans le passé qui est proposé par Double Dragon Gaiden.

Double Dragon Gaiden propose quand même quelques originalités. Tout d’abord il offre une certaine liberté pour le choix des niveaux. On peut commencer par le gang que l’on souhaite sauf que les suivants seront plus forts. Il faut donc connaître le jeu et faire son cheminement en fonction des difficultés que l’on rencontre, histoire de faire le niveau sur lequel on galère le plus en premier. Ensuite il propose une dimension que je qualifierai de « RPG » même si c’est sacrément exagéré. A la fin de chaque niveau, il est possible d’acheter des items qui améliorent nos stats avec les dollars récoltés le problème est que ces mêmes dollars servent à réanimer les personnages lorsqu’ils sont KO, il faudra donc choisir.

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni Capcom !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Nintendo Switch.