PJ Masks Power Heroes: Une Puissante Alliance, les soucis on les règle la nuit ? [Test]

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On est d’accord, tout parent qui se respecte connaît les Pyjamasques ! Je vous rassure ce n’est pas un choix, c’est une necessité ou une obligation. Tu as un garçon (pour les filles je ne sais pas si elles sont aussi sensibles à ce dessin animé) arrive un âge ou tu as la période Pyjamasques et tu te surprends à dire en faisant la vaisselle « nous les soucis on les règle la nuit »… Si tu en es là, pas de doute tu es investi dans la vie de ton enfant… Je déconne mais pas trop… Donc PJ Masks Power Heroes Une Puissante Alliance est l’adaptation du dessin animé. Le jeu est développé par Petoons Studio Ltd et édité par Outright Games. La présence de cet éditeur mérite d’être mentionnée car si les jeux qu’il édite ne sont pas parfait, ils conviennent parfaitement aux plus jeunes qui est le premier public visé ! J’ai vu pas mal de critique de ce studio selon lesquelles il profite juste des licences sans proposer des jeux qualitatif. Je faisais parti de cela sauf que je ne suis pas le public visé et quand j’ai vu que mon petit lui s’éclatait avec ces jeux, beh j’ai revu mon appréciation ! Vous l’aurez compris, ce test n’a pour but de dire si PJ Masks Power Heroes est un bon jeu mais de savoir si c’est un bon jeu adapté aux plus petits ! Vous saisissez la nuance ? Oui ? Alors on peut continuer !

Personne ne manque à l’appel !

PJ Masks Power Heroes propose une histoire inédite tout en proposant un fan service maximum qui ravira toutes les têtes blondes ! Les développeurs n’ont, me semble-t-il, oublié personne et j’ai même découvert des personnages que je ne connaissais pas (oui mon petit a grandi et du coup il ne regarde plus les pyjamasques…). J’ai donc fait la connaissance de Hector Étoile, Ourski, Bastet et Lilifée (oui je connaissais Flamme rouge quand même). Bien sûr les héros principaux, Yoyo, Bibou, Gluglu, sont présents et on va devoir faire face aux méchants habituels : Sorceline, Ninjaka et Romeo.

Pour ce qui est de l’histoire, on a droit à une histoire originale. Bon pas d’inquiétude à avoir, PJ Masks Power Heroes reprend quasiment à l’identique la structure d’un épisode de l’animé mais sur un format plus long ou en tout cas découpé en plusieurs chapitres. À la suite d’une expérience qui a mal tourné, des morceaux du QG Pyj’Orbital s’éparpillent à travers le monde et au-delà. Nos pyjamasques ne vont pas laisser la situation en l’état surtout que les vilains utilisent la technologie des pyjamasques pour commettre des méfaits. On va donc parcourir 4 mondes aux décors différents à la recherche des pièces manquantes tout en arrêtant les méchants.

Simple, basique mais accessible !

PJ Masks Power Heroes respecte le crédo d’Outright Games : proposer des jeux accessibles aux plus petits pour offrir une première expérience de jeu simple et surtout non traumatisante… Pour rappel, je fais parti de cette génération qui a débuté avec le Pack NES des tortues ninjas (et je suis encore là c’est dire que j’aime les jeux vidéo…). Comme je l’ai dit le jeu se décompose en 4 mondes. Chaque monde est découpé en 4 niveaux plus un niveau « véhicule ». Pour chaque niveau, on dirige un duo de personnages que le jeu nous impose. En fait sur la première partie on dirige le premier et le jeu change automatique de personnages arrivé à mi niveau.

Au niveau du gameplay, PJ Masks Power Heroes fait dans la simplicité. Chaque personnage peut sauter et user d’une capacité propre c’est tout ! Impossible que le joueur se perde dans les boutons, il n’y en a que deux d’utilisé. La capacité dépend du personnage et, est adapté au niveau. encore une fois, on ne choisit pas son duo au début du niveau, il n’y a donc pas de risque à devoir refaire un niveau à cause d’un mauvais choix. Flamme rouges envoie des sortes d’éclairs, Yoyo donne des coups de queue, Ourski glisse sur le sol… Certains personnages donnent des phases de gameplay originales via leur capacité comme Gluglu qui peut marcher sur les murs. C’est plaisant et tous les personnages sont utilisés de manière égale ce qui permet de ne frustrer personne.

Il va donc falloir parcourir le niveau qui se déroule en scrolling horizontal en ramassant tous les cristaux ainsi que les 2-3 trésors disséminés dans le niveau. Encore une fois, il n’y a rien de compliqué bien qu’il soit facile de rater un ou deux cristaux (entre 500 et 800 par niveau) et ainsi rater le 100%. Ce n’est pas un drame en soi et il suffit de refaire le niveau pour trouver le reste. Les trésors sont eux situés dans des zones cachées mais qui sont fortement suggérées… Genre la flèche qui indique une direction qui n’est pas celle du sens normal du niveau…

Au delà de son gameplay, PJ Masks Power Heroes est simple ! Tout est fait pour que le joueur ne s’énerve pas ! De base la difficulté est absente. Il y a bien des ennemis que l’on peut battre via notre capacité ou simplement éviter mais l’IA est totalement aux fraises, les ennemis sont statiques et ne nous veulent aucun mal. Et puis quand bien même on se fait toucher par cet ennemi, les personnages n’ont pas de vie et donc ne peuvent mourir ! On est d’accord on ne peut pas faire plus simple. Le même constat pour les phases de plateformes. Oui PJ Masks Power Heroes propose quelque phases de saut mais aucun saut mortel et en cas d’échec il suffit de reprendre juste avant (mais genre la seconde avant…). Pas de doute PJ Masks Power Heroes est parfait pour une première expérience et mérite parfaitement son PEGI 3.

Les développeurs ont ajouté quelques phases de gameplay qui viennent casser la routine de nos tout petits. Là encore c’est bien pensé et jamais difficile. ça donne l’impression de faire comme papa et maman. J’ai bien aimé les niveaux que j’appelle « véhicule ». En scrolling automatique, il suffit d’orienter le véhicule sur la bonne voie pour éviter les obstacles ou de sauter. C’est sympa mais c’est parfois chiadé d’avoir le 100% pour ces niveaux bien que j’affiche 40 balais au compteur… La faute à un affichage optimal qui fait apparaître les cristaux au dernier moment. Comme il n’est pas possible de revenir en arrière, il faut refaire le niveau en intégralité et c’est long…

Chaque monde se conclut par un « boss » qui n’en est pas un. Nos héros font face au vilain du monde et il faut alors accomplir une série de QTE ultra basiques : mâcher un bouton précis pour remplir une jauge. La série de QTE réussie, on passe au monde suivant après une petite cut scène toute mignonne à l’instar de l’animé. Je trouve cela dommage. Je veux bien qu’il faille simplifier au maximum mais pourquoi ne pas avoir proposé un véritable affrontement puisque nos personnages n’ont pas de points de vie ? Il aurait suffi de trouver quelques mécaniques ou paterns fixes et simples et le tour était joué. Je trouve que les développeurs sous estiment l’intelligence des plus jeunes joueurs pour le coup.

Digne du dessin animé

Qui dit jeu officiel dit contenu officiel et ça passe par… les voix officielles en français s’il vous plait ! C’est vraiment sympa de penser à cela car si les adultes peuvent se permettre de jouer en VO et certains y mettent un point d’honneur, c’est compliqué pour un petit de 5 ans qui ne comprend rien à l’anglais et qui n’a pas forcément le temps de lire les sous titres en français… Je sais de quoi je parle j’ai pensé un temps fou à lire des sous titres à mon petit sur certains jeux pour qu’il puisse suivre l’histoire. Donc le jeu est entièrement en français y compris pour les voix ! J’insiste, ce n’est pas un aspect à négliger car cela donne de l’autonomie aux très jeunes joueurs.

Visuellement le résultat est plus que correct. Alors on est très loin des AAA mais la DA respecte l’œuvre de base. Les niveaux sont assez différents les uns des autres. Alors je vais reprocher des environnements très simplistes sauf à de rares exceptions, un manque cruel d’éléments de décor. Cependant, PJ Masks Power Heroes s’adresse avant tout aux plus jeunes et je sais que leur attention peut être vite perturbée par des éléments sans importance. Ici pas de risque on a seulement le strict essentiel. Ce n’est pas plus mal mais cela réduit énormément le public visé. Passé 6 ans, l’enfant risque de trouver le jeu trop simple surtout s’il a eu l’occasion de jouer à d’autres jeux. D’un autre côté je crois que passé l’âge de 6 ans les enfants se désintéressent des pyjamasques.

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni Outright Games !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Xbox offerte par Outright Games.