Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves, une belle aventure et un bon plateformer ! [Test]

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Il y a des jeux que je guette et que j’attends avec impatience et assurément celui-là en fait parti. Vous allez vous dire mais qu’est ce qui lui arrive pour attendre un tel jeu, il n’y a pas assez de AAA qui sortent en ce moment ? Alors tout d’abord le studio est développé par des français (cocorico) et plus particulièrement des lyonnais et je suis moi même un gone donc rien que cela suffit pour dire que Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves est un must have. Plus sérieusement, j’ai bien aimé les jeux développés par Ocellus Studio. Ils ont codéveloppé avec Osome Astérix XXL3 mais également les remasters, ils ont développé Marsupilami Le secret du sarcophage que j’avais particulièrement apprécié. Au delà les gars sont partenaires avec Square Enix ou encore Supercell sur mobiles (vous connaissez Brawl Star ou Squad Buster beh c’est eux !). Vous l’aurez compris, ce ne sont pas des débutants en matière de jeux vidéo ! Vu que j’ai pu jouer au jeu plus de 10 jours avant sa sortie, j’ai eu le temps de le faire en long en large et en travers et je peux donc vous partager mon expérience de jeu !

Conditions de test : J’ai effectué le test sur Nintendo Switch et j’ai essayé le mode docké et en nomade. Au moment où j’écris ces lignes, j’ai terminé le jeu et j’ai fait une grosse partie des niveaux post end game qui sont d’une difficulté supérieure au reste du jeu. Je n’ai en revanche pas effectué le 100% à savoir ramasser tous les champignons cachés dans les niveaux ainsi que les bobines de fil qui permettent seulement de débloquer de nouveaux skins de schtroumpf.

https://piwigamingfr.wpcomstaging.com/2021/11/20/test-marsupilami-le-secret-du-sarcophage-houba-houba/

Les Schtroumpfs et Gargamel au top de leur forme !

Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves ne s’embarrasse d’un scénario complexe et d’ailleurs est ce que l’oeuvre originale le fait ? Non on est d’accord que c’est avant tout pour les enfants et donc il faut que ce soit simple. Pour le coup, il suffit d’une brève scénette d’introduction de moins de 2 minutes pour avoir l’histoire. Gargamel, toujours à la poursuite des schtroumpfs, a décidé d’empoisonner les buissons de salsepareille qui sont la nourriture principale de nos héros bleus. Ils tombent tous dans un profond sommeil sauf le grand schtroumpf et surtout vous ! Il va donc falloir plonger dans les rêves des schtroumpfs endormis pour les réveiller et ce avant l’arrivée de Gargamel au village. Voilà vous savez tout de l’histoire des schtroumpfs. L’intérêt d’explorer le monde des rêves est que cela va permettre aux développeurs de laisser libre court à leur imaginaire et ainsi sortir des sentiers battus que l’on retrouve dans tous les schtroumpfs : village, forêt et maison de Gargamel.

Pour le coup les gars d’Ocellus ont fait du très bon boulot ! Il est clair que Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves n’est pas un AAA mais c’est un AA solide. Pour réveiller les schtroumpfs il faut se rendre dans leur rêve. Dans les faits, cela donne quatre gros niveaux qui sont liés à un schtroumpf emblématique et avec une identité visuelle spécifique. Ces niveaux sont composés généralement de trois chapitres et se concluent par un boss. A côté, des petits niveaux plus courts pour sauver des schtroumpfs moins importants qui se font sur un ou deux chapitres.

Tout cela pour vous dire que l’on a des graphismes variés et de qualité ! Cela commence très bien avec notre arrivée dans le village qui fait office de hub central et qui évolue au fil des réveils des schtroumpfs. J’ai été conquis par cette vue d’ensemble assez détaillée. Les niveaux ne sont pas en reste avec des décors variés. Bon je dirai que cela manque parfois d’éléments notamment pour l’arrière plan et que le bestiaire n’est pas génial avec un bestiaire limité et des monstres qu’il est difficile de décrire. Cela reste un AA et je trouve que Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves s’en sort plutôt bien sachant que j’ai fait le test sur Nintendo Switch !

En revanche mention spéciale pour les boss qui sont d’envergure (oui j’aime bien les boss lorsqu’ils sont gros) et surtout super bien détaillés ! C’est un plaisir pour les yeux et cela se réfère aux classiques des jeux de plateforme. A chaque fois c’est la course dans le niveau pour vite découvrir le boss ! J’ai même été déçu de ne pas en avoir plus et c’est là que je me dis que 4 mondes, bien que longs, ce n’est pas énorme.

Un plateformer varié avec des références solides

C’est bien gentil de faire un beau jeu mais si c’est pour s’ennuyer cela ne sert pas à grand chose. Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves propose un bon contenu pour AA. Tout d’abord le jeu se finit en ligne droite en 7 heures environ. Le jeu est assez exigeant sur certaines phases mais aucunement punitifs puisque l’on dispose de vie infinie et en cas de mort on réapparait au check point précédent qui n’est guère loin. Si vous vous lancez dans le 100%, je pense que l’on peut ajouter trois bonnes heures car il faut savoir qu’une fois le jeu fini, de nouveaux rêves de schtroumpfs de débloquent et leur difficulté est bien supérieure à tout le reste du jeu ! J’ai moi même été surpris par le gap ! Si le jeu est accessible pour des enfants à partir de 7 ans, les derniers niveaux risquent de les faire suer voir de les décourager. C’est un peu comme les niveaux Play d’Astro Bot.

Ce qui est très intéressant avec Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves, c’est la variété dans son gameplay. Oui c’est avant tout un plateformer assez classique avec des niveaux en vue légèrement du dessus qui demandent d’aller d’un bout à l’autre en sautant d’une plateforme à l’autre et sur les ennemis à l’instar d’un jeu Mario classique. On retrouve des plateformes qui bougent, d’autres qui disparaissent ou tout simplement des cachées. Bien évidemment des mécanismes sont présents et permettent de trouver des champignons pour le 100% ou des bobines de fil qui débloquent de nouvelles tenues chez le couturier.

Bien évidemment, les développeurs ont ajouté des idées pour rendre leur plateformer un poil original. Ainsi certaines surfaces nous empêchent de sauter, d’autres n’apparaissent que si on utilise une lampe spéciale. Oui les développeurs ont ajouté des accessoires spécifiques à des niveaux : un canon qui lance de la glue, un marteau capable de réparer ou casser des plateformes ou encore une lampe qui fait apparaître ou disparaître les plateformes en fonction de la couleur.

Les développeurs se sont surtout inspirés d’autres jeux de plateformes pour proposer des expériences différentes et surtout nombreuses. J’ai peur d’en oublier certaines à vouloir toutes les citer ! On a des niveaux en scrolling horizontal, d’autres en vue du dessus qui changent l’appréhension de l’espace, des niveaux d’infiltration ou il faut éviter les schtroumpfs maléfiques, des niveaux de chute (un peu comme dans la licence Starwing), des niveaux qui sont des défenses de zone dans lequel on doit faire progresser un PNJ en restant dans son cercle, il est même possible de faire un mini foot contre des monstres !

J’ai été très agréablement surpris par le contenu proposé par Les Schtroumpfs – L’Epopée des Rêves que ce soit la qualité, la quantité et la variété. Je le rappelle une nouvelle fois, le jeu est un AA à moins de 40 euros. Je pense qu’au vu de sa variété et de son accessibilité le jeu peut être une excellente initiation pour le genre plateformer. On quitte les jeux qui font plus « bébé » pour un jeu un peu plus sérieux au niveau du gameplay et qui demande un peu plus de skills. Tout n’est pas parfait et je trouve dommage que le jeu manque de précision au niveau des contrôles. Que ce soit pour la course ou pour le saut j’ai senti à de nombreuses reprises une impression de flottement qui fait que notre personnage ne répond pas au top. C’est assez rageant surtout pour les niveaux post endgame qui sont bien plus exigeant. Si cette imprécision est gênante elle n’est pas non plus rédhibitoire.

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni Microids !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Nintendo Switch offerte par Microids (Merci Benjamin !).