Like a Dragon (LaD) : Pirate Yakuza in Hawaii est donc l’épisode 2025 de la licence Yakuza. Je suis étonné du rythme de production de Ryu ga Gotoku Studios et je suis même dubitatif et réservé sur la qualité du jeu avant d’y avoir joué. Chaque jeu LaD propose un contenu assez conséquent qui demande beaucoup de temps dans la réalisation. Véridique à chaque fois j’ai l’impression qu’il faut une vie entière pour faire un jeu de la licence à 100%. LaD : Pirate Yakuza in Hawaii n’est pas un épisode principal de la série mais un spin off. Je vous avoue que j’ai appris à apprécier la licence au fil des épisodes sortis sur la génération Xbox One / PS4. Je ne suis donc pas un fin connaisseur de la série même si je commence à gérer les personnages principaux et leur histoire. En plus, la licence s’aventure du côté de la piraterie et j’aime bien cet univers même quand c’est un jeu Ubisoft (oui j’ai adoré Skull and Bones !) ! Je me suis donc lancé avec entrain dans l’Odyssée de Majima Goro et voilà mon avis !
Conditions de test : J’ai effectué le test sur PS5 avec une version achetée par mes soins, mon avis est donc totalement indépendant (ce qui est toujours le cas mais bon…). J’ai joué un peu plus de 60 heures de jeu ce qui m’a permis de faire la trame principale, de monter au maximum le Goromaru (notre bateau) faire toutes les primes et tous les trésors. J’ai pu faire une grosse partie des quêtes secondaires mais pas l’intégralité car chaque LaD demande énormément de temps de jeu pour faire un 100%. Pour le coup je dirai que le contenu est un peu moins fourni que d’habitude et que le 100% peut se faire en 50/55 heures.
L’amnésie a bon dos !
Pour ce LaD : Pirate Yakuza in Hawaii on retrouve donc… Majima Goro ! Si cela ne vous dit rien, ne vous inquiétez pas à moi non plus ! De toute façon on a pas forcément besoin de connaître son passé vu que le bougre se réveille totalement amnésique sur un plage de Rich Island, une petite île située non loin d’Honolulu. Il est alors aidé par un gosse, Noah (de coco) qui rêve de connaître le monde en dehors de son île. Très rapidement, on apprend que Majima est un ancien Yakuza et pas n’importe lequel puisqu’il était un officie du clan Tomo qui a aidé à la dissolution des Yakuzas (oui le jeu se passe pu après LaD Infinite Wealth). Le jeu reste un spin off à la série, on s’éloigne donc de la trame principale toutefois, Pirate Yakuza in Hawaii parvient à nous donner des informations et à raccrocher le jeu à l’univers Yakuza ce qui n’est pas forcément aisé vu le pari osé de partir dans le monde de la piraterie..


Cependant Majima porte très bien son surnom, Le Chien fou, n’en a rien à faire et décide de vivre une seconde vie en se lançant dans la piraterie ! Après avoir volé un bateau et convaincu le père de Noah de rejoindre l’équipage ils partent à l’aventure ! Très rapidement, il va être question de trésors légendaire et de guilde de pirates qu’il faut remettre dans le droit chemin. Oui le scénario peut paraître assez déroutant et il est vrai que comme dans tout LaD, Pirate Yakuza in Hawaii propose un grand nombre de moments « What the Fuck » et pourtant…


Pourtant l’histoire bénéficie d’une narration bien inspirée comme d’habitude et d’une mise en scène haute en couleur et totalement assumée ! Le personnage de Majima est complètement dingue et j’ai trouvé qu’il était un mélange entre la bizarrerie d’un Jack Sparrow et le caractère enfantin d’un Luffy. Encore une fois, le jeu d’acteur des doubleurs est prépondérant. J’ai effectué l’intégralité du jeu avec un doublage en japonais et j’ai adoré ! Même les personnages secondaires ont un doublage de qualité et le rendu des scènes n’est que meilleur !



Un spin-off mais un véritable LaD !
Je trouve l’emploi du terme « spin-off » péjoratif. Lorsqu’on l’utilise pour une série ou un film, c’est souvent une production avec un budget moindre et un casting pas intégral. Pour le coup si Pirate Yakuza in Hawaii est un spin off, c’est uniquement pour son scénario. Au niveau du contenu, il propose tout ce qu’un LaD offre habituellement ! Classiquement on retrouve donc la trame principale qui se suit sous forme de chapitres avec les fameuses scènes « précédemment » à chaque changement de chapitre. Il y a ensuite les quêtes secondaires qui sont assez nombreuses et qui ne sont pas de simples quêtes de livraisons / collectes. A chaque fois, on a droit à une véritable histoire qui parfois peut être plus fournie que certaines trames principales d’autres AAA (je n’en vise aucun en particulier). Ce que je trouve dommage, c’est que cela passe par des dialogues assez longs, non doublés et qui ont tendance à se succéder sans fin. Pour moi c’est un des maux de la série, ces dialogues trop longs que l’on a envi de passer.

A côté des quêtes secondaires scénarisées, on a des quêtes 100% collectes qui nous demandent de prendre des photographies de certains lieux dans les zones semi ouvertes dans lesquelles on se déplace, de ramasser des présages, de collecter des trésors en allant à des endroits en hauteur via notre grappin. Franchement il y a de quoi faire même si ces quêtes sont trop redondantes et banales pour un LaD. Il y a également les activités classiques qui sont des mini jeux dans le jeu ! Une partie d’un jeu master system comme Alex Kid ? C’est possible ! une partie de poker, de mahjong, de poker, de karaoké, de fléchettes, d’arcade, de pince à peluche ? C’est possible !

Il y a aussi les nouvelles activités comme la recherche de criminels avec de très primes d’argent à la clé ! L’argent est vraiment le nerf de la guerre et au début du jeu, c’est un moyen simple de gagner un peu de monnaie pour améliorer son personnage, son bateau et même faire des achats de matières premières ou de cosmétiques. Il y a également le jeu du « bang bang » que l’on trouve sur Madlantis qui est une sorte de Las Vegas des pirates. Ce jeu est une variante du baseball : il faut renvoyer des boulets de canon sur des barils pour ouvrir les coffres cachés derrière et ainsi faire des points. J’ai trouvé le jeu assez addictif !


Au rang des nouvelles activités, il y a surtout le Colisée qui est une arène de pirates sur Madlantis qui met en scène des combats navals. Il est possible de faire des combats simples, des combats qui ne concernent que la phase d’abordage ou encore des tournois. L’intérêt est que cela fait gagner des points de réputation de pirate et surtout de l’argent beaucoup d’argent ! Les points de réputations permettent d’accéder à de nouvelles améliorations pour le bateau mais aussi de recruter des membres d’équipage plus forts. Le Colisée vient remplacer la classique arène de combat que l’on trouve dans les LaD. Je développerai plus tard les combats mais le Colisée est une bonne trouvaille originale et elle correspond bien à l’esprit de la licence qui est de proposer des contenus décalés dans des jeux au ton on ne peut plus sérieux.



Il y a aussi la cuisine, qui est une activité annexe. Certes c’est anodin, mais au cours de ma partie, elle a pris une bonne place car il faut se préparer des petits plats persos pour se soigner lors des combats mais aussi des plats pour l’équipage du bateau afin de lui remonter le moral ! La cuisine est une succession de mini jeux pour faire le jeu, découper les légumes ou encore écumer le bouillon. c’est sympa et cela permet d’améliorer la qualité de son plat. En revanche on ne peut préparer les plats que par 3 maximum du coup les sessions peuvent se révéler longue lorsque l’on se prépare pour un long combat.



Un gameplay classique…
LaD Pirate Yakuza in Hawaii ne réinvente pas la roue du gameplay de la licence. On retrouve ce gameplay dual entre exploration et combat. L’exploration se fait dans les zones ouvertes. Si Honolulu et Hawaii sont de vastes zones intéressantes, regorgeantes de PNJ, de collectibles ou de quêtes, les autres zones qui sont de petites îles sont des points de passage. Même Rich Island qui est notre point de passage et première planque est très petit et on n’y revient que lorsque l’on y est contraint par la trame principale.



Pour ce qui est des combats, Majima a deux styles de combat : le mode chien fou et le mode Loup de mer qui est plus proche de l’univers pirate avec l’usage d’une double lame de pirate et d’un flibustier. Le premier style de combat fait la part belle à la vitesse avec des combos tant aérien qu’au sol. Majima dispose d’une super qui permet de créer des clones de lui qui frappent aussi fort. L’autre style de combat permet de contrer les ennemis qui usent de la distance ou les brutes qui se protègent. Les lames font très mal et la possibilité de les lancer, d’user du grappin pour se propulser vers les ennemis sont un plus contre les ennemis à distance. La super de ce style de combat use d’instrument de musique démoniaque qui font apparaître des monstres attaquant nos ennemis.



Un des points fort de LaD Pirate Yakuza in Hawaii est la mise en scène des combats qui est très spectaculaires. A chaque super coup, parade, esquive ou déclenchement de furie on a droit à une cut scène bien péchues. Bon sur les combats difficiles ou j’étais concentré, je m’en serai bien passé car il faut avouer que cela casse un peu le rythme des combats qui pourtant envoient du pâté. Ce que je trouve dommage c’est que la palette de coups et de combos est assez limitée et on a tendance à abuser des mêmes une fois que l’on a repéré le type d’ennemi et sa faiblesse. Les combos sont toujours les mêmes avec une alternance de coups faibles suivis de coup forts. Des coups super qui se déclenchent sur certaines circonstances (esquive, sprint ou parade) et une furie que l’on peut lâcher une fois la jauge remplie : très classique donc !



Bon je ne vais pas vous mentir la limitation de la palette de coups et la succession de cut scènes dans les combats m’ont lassé. Autant cela fonctionne bien sur les 10-15 premières heures de jeu autant passé ce cap, cela devient répétitif. Ne me dites pas que c’est parce que je n’ai pas débloqué assez de compétences car j’ai TOUT débloqué ! C’est juste que les combats se ressemblent énormément et qu’excepté le type d’ennemis qui change, et encore il n’y en a pas beaucoup de différents, rien ne change ! On use des mêmes stratégies dans les combats pour s’en sortir indemne. Au passage, LaD Pirate Yakuza in Hawaii propose un bon challenge même en mode normal certains boss ou missions secondaires peuvent se révéler ardus.


Puis arrive le bateau !
Il s’agit de LA grosse nouveauté de LaD Pirate Yakuza in Hawaii et quelle nouveauté ! Les développeurs ne se sont pas foutus de nous et je dirai que le Goromaru qui est le nom de notre bateau est un personnage à part entière ! Tout d’abord il est possible de le personnaliser comme on peut personnaliser Majima. Il y a d’abord l’apparence esthétique du bateau qui mine de rien a son importance pour se donner un style. Moi qui d’habitude passe outre ce genre de conneries, cette fois j’ai dépensé un peu de pépettes pour personnaliser mon rafiot. Je suis parti dans les tons psychédéliques avec du rose, des graffitis puis un bleu pétard, des néons… En fait j’ai accroché au caractère du personnage principal et je l’ai remis sur le bateau.

Il y a surtout la personnalisation de notre vaisseau au niveau des armes et des statistiques. Pour les armes, il est possible de modifier les canons à bâbord et à tribord, la mitrailleuse de proue et le lance roquette du capitaine qui est une arme à main. Pour les armes on peut les acheter une fois débloquées dans l’atelier de Julie qui est un PNJ secondaire qui fait office de charpentier du bateau. Il faut remplir des quêtes annexes pour elle et ensuite dépenser des pièces de craft et de l’argent pour avoir les améliorations.


Niveau des statistiques et aptitudes, là encore, cela fonctionne de la même manière que pour notre personnage. Comme quoi le bateau est un personnage ! On peut augmenter l’équipage du bateau, la résistance, l’attaque, la capacité du réservoir. Toutes ces améliorations ne sont pas à négliger car si au début, le jeu est simple, lorsque l’on s’attaque aux défis du Colisée ou encore des Devil Flags qui est une faction de pirates qui garde des trésors de légende (dont les instruments maléfiques qui donnent des supers à Majima) c’est une autre paire de manche et il vaut mieux être très bien préparé et équipé !

J’enchaine sur la préparation et la composition de notre équipage. Il faut choisir un capitaine en second, une escouade pour les canons, une pour la mitrailleuse, jusqu’à 4 escouades pour partir à l’abordage. Pour cela, il faut recruter des membres que l’on trouve via notre exploration dans les grandes villes principalement. Certains nous rejoignent après un simple dialogue et pour les meilleurs il faut remplir certaines conditions ou effectuer des actions. Certains sont compliqués à avoir mais le jeu en vaut la chandelle car ils apportent un réel plus à l’équipage. Il faut ensuite faire des combats pour les faires progresser en niveaux (jusqu’à 30) et ainsi faire monter leur grade (de G à S si on a de la chance). Chaque personnage a 4 statistiques qui sont fonctions des postes à pourvoir il faut donc jongler pour les mettre là où ils excellent.


J’ai parlé du bateau en soi mais si je vous parlais du gameplay qui va avec ? Je dirai que l’idée est originale pour la série mais elle n’est pas suffisamment exploitée. Les développeurs ont bien poussé le concept RPG pour la personnalisation, l’amélioration et la composition de l’équipage mais moins pour ce qui est du gameplay du bateau. Ne pensez pas avoir droit à un vaste open world, le monde à parcourir est scindé en mini zones. Chacune comporte trois/quatre phares qui sont des balises de déplacements rapides et des points de sécurité ou l’on peut modifier le bateau et l’équipage. Il y a ensuite une ou deux iles sur lesquelles on peut mettre pied à terre afin de trouver le trésor qu’elles proposent. Au milieu, l’océan que l’on parcourt en passant par des anneaux qui nous font accélérer… Je vais être direct : je me suis ennuyé ferme pour l’exploration en bateau ! Heureusement que LaD Pirate Yakuza in Hawaii propose une excellente BO (que l’on débloque en achetant les chansons chez les marchands) !



En chemin, on croise des bateaux pirates ennemis avec des combats qui s’enclenchent dès que l’on s’en approche trop (de la même manière que lorsqu’on se déplace à pied avec les groupes d’ennemis). Ce sont des combats que je qualifie de simple c’est à dire qu’ils se déroulent en une seule phase de combat naval. Le but est de réduire la vie à 0 des bateaux ennemis pour les couler. On a donc la mitrailleuse qui tire droit devant nous, les canons pour tirer sur les côtés et le lance roquette si on lâche la barre pour partir sur le pont. La maniabilité des bateaux est très arcade, ceux qui ont pesté sur Skull and Bones peuvent passer leur chemin (et ils sont nombreux…). Pour ces combats, la priorité est d’être toujours en mouvement pour éviter les tirs ennemis. On peut certes réparer le bateau mais il y a également le risque de le voir s’enflammer, geler ou empoisonner en fonction des armes ennemis. Il faut alors lâcher la barre pour faire les réparations ou soigner un équipier. Dans ce cas le bateau est immobile et il est préférable de lancer un écran de fumée pour perturber l’ennemi.


Les combats sont plutôt plaisants bien que limités vu que les armes à notre disposition ne sont pas légion et excepté la barre de vie des bateaux ennemis qui augmentent, il n’y a pas d’évolution. Pour ma part, j’ai une stratégie (de bourrin) qui consistait à foncer sur le bateau adverse pour le harponner tout en mitraillant ce qui tombe quasiment toute sa barre de vie et rend le combat plus facile. Cette stratégie a fonctionné tout au long du jeu ! A côté de ces combats, on a les combats du Colisée ou les combats contre les Devil Flag. Ces combats sont en deux phases, la première navale et la seconde qui est l’abordage et qui donne lieu à un combat sur le pont du bateau adverse. Il s’agit d’un combat où l’on dirige Majima et on est assisté de l’équipage du bateau. ça donne des combats à 40Vs40. Durant ces combats, les seconds ont leur importance puisqu’ils peuvent déclencher des buffs augmentant l’attaque, la défense ou soignant les alliés. Comme je l’ai dit plus haut, je me suis vraiment pris au jeu et j’aime bien l’ambiance de Madlantis et du Colisée que je qualifierai de Rock n’roll voir grunge !



Une réalisation datée mais bien mise en scène
Il s’agit d’un point faible récurrent de la série LaD. C’est compliqué de sortir un jeu une fois par an avec un contenu énorme avec une originalité toujours présente et maintenir la réalisation des les standards actuels. Nous ne sommes pas sur un pur AAA blockbuster mais niveau budget, on est quand même bien au dessus d’un AA, il est donc normal d’attendre une grosse réalisation. Pour ce qui est des graphismes, LaD Pirate Yakuza in Hawaii souffle le chaud et le froid. Je trouve que les personnages sont hypers bien modélisés avec un niveau de détail assez impressionnant au niveau des visages. Pour le coup on n’aura pas de visage avec des yeux vitreux sans aucune expression.

Les décors tiennent la route… de loin ! Pour le coup, les décors apparaissent datés ! Que ce soit à pied ou en bateau, le résultat n’est pas dingue du tout ! Les villes manquent de détails, les PNJ ont une routine ultra scriptée et pas forcément naturelle. Les éléments manquent d’originalité et le jeu galère parfois à afficher tous les éléments. En mer, l’effet de l’eau est très moyen ! Encore une fois ceux qui ont râlé sur les jeux de piraterie de l’an dernier pour la réalisation, alors ne mettez pas le nez dans Pirate Yakuza in Hawaii ! Les combats (à pied ou en bateau) restent ultra fluide avec une belle mise en scène et des cut scènes bien travaillées qui donnent du corps à l’action ! J’ai dit que les combats sont répétitifs mais heureusement qu’ils bénéficient d’une super mise en scène qui aide à faire passer la pilule !






Pour l’aspect sonore, je trouve le résultat tout bonnement exceptionnel ! Pour le doublage, j’ai fait le jeu intégralement et exclusivement en japonais et je le trouve ultra réussi ! La voix de Majima correspond parfaitement au personnage ! Si la réalisation graphique n’est pas le point fort de la licence, Ryu Ga Gotoku Studio a toujours travaillé l’aspect sonore et le doublage et cet opus ne fait pas exception ! La BO est également de très bonne facture ! Ce que je trouve dommage c’est que l’intégralité n’est pas accessible dès le départ et qu’il faut passer par les marchands pour acheter les musiques comme n’importe quel item du jeu. C’est dommage car Pirate Yakuza in Hawaii propose des thèmes originaux (qui au passage sont excellents) mais également des classiques que l’on retrouve sur les anciens jeux de SEGA. Je vous assure que pour les oreilles, c’est un véritable plaisir !
Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii 79.99
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Graphismes - 80%80%
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Son - 90%90%
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Gameplay - 92%92%
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Durée de vie - 95%95%
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Kiff personnel - 95%95%
La piraterie comme vous ne l'avez jamais vue
Je me suis lancé dans LaD Pirate Yakuza in Hawaii avec beaucoup d’espoir et d’envie et je n’ai pas été déçu ! Les gars de chez Ryu Ga Gotoku Studio ont encore fait un travail exceptionnel en l’espace d’un an ! Le jeu propose plus de contenu que 90% des jeux qui sortent de nos jours AAA compris ! La licence s’éloigne de sa zone de confort en quittant ses terres traditionnelles et en lorgnant vers le monde de la piraterie et c’est réussi !!! Ce que l’on peut reprocher à cet épisode c’est de ne pas aller plus loin dans toutes les mécaniques de gameplay qu’il propose et je pense aux phases de bateaux. D’un autre côté le contenu est vraiment impressionnant et il est difficile de ne rien oublier ! S’agissant d’un spin-off, je dirai que c’est un bon épisode pour découvrir la licence avec une narration un peu allégée bien que très présente puisque c’est l’esprit de la série ! La réalisation graphique est un peu en deçà mais la mise en scène, le doublage et la BO sauront vous faire oublier les défauts graphiques du jeu ! Je le répète : LaD Pirate Yakuza in Hawaii est exceptionnel et je ne peux que vous le conseiller !
- Un véritable Like a Dragon
- Un contenu gargantuesque
- Le bateau véritable personnage à part entière
- La mise en scène des combats
- Le doublage japonais exceptionnel
- La narration toujours millimétrée
- Le personnage de Majima
- La très bonne BO !
- Trop de dialogues à mon goût
- Des mécaniques de gameplay qui manquent de profondeur
- Combats un poil répétitifs
- L'exploration en bateau qui est très molle