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Nikoderiko: The Magical World – Director’s Cut, l’inspiration des meilleurs [Test]

Temps de lecture : 7 minutes

Cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas testé un jeu indé / AA et lorsque Nikoderiko: The Magical World – Director’s Cut est sorti, je me suis dit que c’était l’occasion vu que je n’avais pas pu faire le jeu lors de sa sortie originale et qu’il avait été plutôt bien accueilli par les joueurs. Je suis d’autant plus intéressé que le jeu est décrit comme un jeu de plateforme familial qui peut en plus se jouer en coop. C’est la bonne occasion pour faire un nouveau jeu avec mon petit !

Conditions de test : J’ai effectué le test de Nikoderiko: The Magical World sur PS5 via une version numérique fournie par l’éditeur. J’ai passe un peu plus de 15 heures de jeu ce qui m’a permis de le finir en solo mais également en coopération. Je n’ai pas fait le 100%, il me manque quelques clés pour débloquer des niveaux spéciaux.

Des explorateurs, des méchants et des animaux à sauver

Bon Nikoderiko: The Magical World ne brille pas par son histoire… On sent bien le PEGI 3 pas de doute ! On incarne donc Niko et Luna qui sont des pirates avec un super bateau volant. Les deux comparses se la jouent Indiana Jones en partant à la recherche de trésors au fin fond de forêts, de grottes et de temples remplis de pièges. Ils arrivent sur une île magique dans laquelle ils parviennent à dénicher le précieux artefact. Mais voilà que débarque, Grimbald qui dirige la Cobring Gems Company. Celui-ci leur vole l’artefact et au moment où il veut les tuer nos deux amis parviennent à s’échapper. Il leur faut donc traverser l’île, vaincre les lieutenants de Grimbald récupérer l’artefact et ainsi sauver les animaux de l’île.

Voilà le grand méchant

Nikoderiko: The Magical World propose donc une histoire plus convenue qui n’est pas sans rappeler celles des jeux de la saga Donkey Kong Country. D’ailleurs les similitudes avec cette saga ne s’arrête pas à l’histoire mais j’y reviendrai plus tard. Ce que je trouve dommage, c’est que là où RARE parvient à donner un humour un poil mature à ses jeux, Nikoderiko: The Magical World reste lui très enfantin. J’ai pas trouvé de trace de second degré et les situations qui mettent en scène les personnages via une phase de dialogues repose sur de l’humour de primaire.

Une déclaration d’amour aux classiques !

Nikoderiko: The Magical World est une véritable déclaration d’amour à tous les grand plateformers qui ont fait l’histoire du genre. Ceux qui viennent immédiatement à l’esprit : Donkey Kong Country, Mario, Crash Bandicoot, Rayman ! C’est quand même du très lourd ! La première référence est celle de DK Country. Nos personnages traversent des mondes dans lesquels il faut trouver les lettres « NIKO » qui rappellent les fameuses « KONG ». Certains niveaux nous permettent de chevaucher des animaux qui ont des aptitudes spécifiques : grenouilles qui saut haut et envoie des crachats, hippocampes pour nager sous l’eau et tirer un énorme rayon laser, bélier qui fonce.

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Je m’enfuis et je vole !

Ce n’est pas tout ! On retrouve les stages bonus qui demandent de rassembler des étoiles dans un temps imparti sans se faire toucher ou encore la présence de tonneaux qui nous envoient dans les quatre coins du niveau. Oui les ressemblances sont frappantes et le doute n’est pas permis. Ensuite le jeu est scindé en 7 mondes composés de quatre/cinq niveaux et qui se termine par un boss. Là encore c’est la patte de DK Country ou encore Mario ou même Crash Bandicoot. Nos personnages peuvent sauter, planer, glisser au sol, et faire une sorte de coup de cul. Ces commandes sont des classiques et on alternera entre saut ou glissade sur les ennemis en fonction de leur design qui les protège ou pas.

Un air de déjà vu

D’autres références sont moins évidentes. Pour moi les anneaux sur lesquels il est possible de s’accrocher m’ont rappelé la saga Rayman tout comme les lumières que l’on ramasse dans les niveaux. Nikoderiko: The Magical World ne se contente pas d’être un plateformer classique en scrolling horizontal. Il alterne les phases en 2.5D et en 3D. Pour le coup, cela rappelle la licence Crash Bandicoot. Il y a aussi des phases de vols ou de nages là encore intéressantes et qui proposent des mécaniques différentes. Ce qui est bien c’est que tout est bien fait ! On remarque tout de suite les références et cela ne fait pas mauvais copié collé, Nikoderiko: The Magical World propose une réelle cohérence dans son gameplay ! Même les boss qui sont toujours gigantesque rappellent des classiques avec des paterns à apprendre et des mécaniques finalement simples pour les vaincre.

J’adore ces séquences !
Un classique des mines !

Une accessibilité à toute épreuve !

Nikoderiko: The Magical World se dit être un jeu familial et je peux vous garantir que c’est vrai ! Le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté dont un mode facile qui permet à u très jeune enfant de le terminer avec un nombre infini de vies. Bien sûr le challenge est présent avec les lettres à collecter dans chaque niveau, les clés de trésors qui permettent de débloquer des niveaux dans « l’autre monde ». Il s’agit d’un monde facultatif qui propose des niveaux à thèmes à la difficulté démentielle. Voyez cela comme une rainbow road d’un Mario. Toujours dans les niveaux, il faut collecter les émeraudes pour le 100%. Si ce challenge n’est pas suffisant, Nikoderiko: The Magical World propose également un mode difficile dans lequel il est possible de pleurer des larmes de sang. En plus de devoir terminer le jeu sans mourir une seule fois, il faut parfois accomplir certaines conditions pour valider le niveau… Plus haut en terme de difficulté on passe sur du Dark Soul…

Au début ça va…

L’ensemble permet à un adulte de finir le jeu en normal en 7/8 heures environ, pour un jeune enfant ce sera le même temps en mode facile. Pour les amateurs de 100%, je dirai 10/12 heures et quelques heures en plus pour faire l’autre monde sur lequel je me suis cassé les dents pour certains niveaux. Le plus de Nikoderiko: The Magical World est son mode coopération. Comme le jeu met en scène deux héros, les développeurs ont eu la bonne idée d’inclure cette fonctionnalité. Chaque personnage a strictement les mêmes capacités et le mode se fait comme un Mario World. Tant qu’un personnage est en vie l’autre qui meurt revient sous bulle et il faut alors le toucher pour le remettre en scelle. C’est plaisant mais je trouve que cela présente le même défaut que pour la saga Mario. Il faut que les deux joueurs soient bien synchros sinon l’un disparait et le jeu le considère comme mort. Problématiques aussi sont les phases avec des plateformes qui tombent…

45 morts à 2 dans un niveau qui dit mieux ?

Une réalisation haute en couleurs !

Graphiquement, Nikoderiko: The Magical World est beau même très beau lorsque l’on considère que ce n’est pas un AAA. Les environnements proposés sont variés avec des décors qui présentent un bon niveau de détails. L’action est fluide avec des personnages bien réactifs. Le bestiaire est assez varié et les boss sont imposants. Le jeu propose de beaux effets de lumière mais également une belle mise en scène qui repose parfois sur la simplicité, j’ai par exemple adoré les phases de nages dans le noir avec nos seules ombres.

Tous les dialogues sont intégralement doublés en français. Le doublage est bon mais Nikoderiko: The Magical World se démarque avec sa bande son qui n’a pas à rougir à celle des classiques de RARE. Oui j’y reviens mais là encore le rapprochement est trop simple ! Les musiques sont entrainantes et peuvent même rester dans la tête une fois la console éteinte ce qui est assez rare de nos jours !

Nikoderiko: The Magical World - Director's Cut 49,99 €
  • 89%
    Graphismes - 89%
  • 89%
    Son - 89%
  • 95%
    Gameplay - 95%
  • 85%
    Durée de vie - 85%
  • 95%
    Kiff personnel - 95%
90.6%

Nikoderiko: The Magical World - Director's Cut, la pépite inattendue

Je me doutais que j’allais passer un bon moment avec ce Nikoderiko: The Magical World – Director’s Cut. Le jeu avait été très bien accueilli par la critique. Je ne m’attendais cependant pas à passer un aussi bon moment ! Tellement bon que j’ai refait le jeu en coopération avec mon fils et tous les deux nous nous sommes éclatés ! Je mettrai Nikoderiko: The Magical World dans la même catégorie que Cat Quest par exemple. Le genre de jeu AA / indé qui peut regarder une AAA dans les yeux car ils proposent une expérience de jeu vraiment excellente ! Nikoderiko: The Magical World pioche dans les classiques du genre Donkey Kong Country en tête et le tout est très bien fait et cohérent ! La réalisation du jeu est comme le reste : excellente ! Vraiment que ce soit en solo ou en famille Nikoderiko: The Magical World fait passer un très bon moment et il convient aux petits comme aux grands. Pour terminer le jeu est à un prix modique vu la qualité et je ne peux que vous le recommander ! 

Pour
  • Le mode coopération
  • Les références multiples
  • La maniabilité au poil
  • L'accessibilité pour tous
  • Les diffirentes phases de gameplay et mécaniques de jeu
Contre
  • On en veut plus !
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