Ces derniers temps je me suis surtout attelé à des jeux types AAA qui ont un budget plutôt conséquent. Je suis d’accord pour dire que ce n’est pas forcément gage de réussite mais entre Hogwarts Legacy, Wild Hearts ou encore Wo Long, il y a de quoi se régaler ! Cette année 2023 est vraiment dantesque et ce n’est pas prêt de s’arrêter vu qu’arrive entre autre le remake de Resident Evil 4, Dead Island, Zelda BOTW2… Non sérieusement, cela faisait longtemps qu’une année n’avait pas été prolifique ! Et les jeux indé dans tout ça ??? C’est là que débarque Curse of the Sea Rats édité par PQube (qui produit des jeux de bonne qualité) et développé par Petoons Studio un métroidvania à l’ancienne avec pour trame de la magie et des pirates !

Des pirates et de la magie !
Curse of the Sea Rats nous plonge d’emblée au coeur de l’action. Le jeu démarre alors que l’équipage d’un bateau s’est fait attaqué par la sorcière / pirate Flora Burn. La bougresse transforme l’équipage en rats et s’enfuit avec le fils du capitaine. Pourquoi elle fait ça ? Parce qu’elle est méchante point barre ; le jeu propose un côté second degré dans les dialogues qui m’a plu. Bref le patron nous demande de sauver sa progéniture et de mettre fin à la malédiction. On part donc à la poursuite de Flora. Très rapidement on rencontre le fantôme d’un sage qui nous donne la moitié d’une amulette magique histoire d’équilibrer les débats et, au passage, de justifier certaines mécaniques de gameplay.



Mais Curse of the Sea Rats ne propose pas qu’une seule trame principale et j’ai envie de dire heureusement ! L’histoire principale est somme toute très classique et n’apporte que très peu de rebondissement. J’ai eu l’impression que les développeurs se sont déavantages concentrés sur le gameplay que sur l’histoire et je valide ! Comme je l’ai dit plus haut, heureusement que les scènes absurdes des méchants m’ont tiré un sourire. A côté, de la trame principale, on a quelques quêtes secondaires qui nous font rencontrer des PNJ assez savoureux ! Entre les pirates feignand, la sorcière vaudou amoureuse d’un squelette, le pirate défoncé et coiffeur je me suis vraiment marré ! Curse of the Sea Rats propose une ambiance assez détendue avec des personnages attachant par leur ridicule ou leur absurde, en ça j’ai trouvé que les méchants avaient un côté méchant de Nintendo.



Un pur métroidvania Ratoidvania !
Il n’y a pas que les méchants qui m’ont fait penser aux jeux de Nintendo ! Curse of the Sea Rats m’a rappelé dès les premières minutes et jusqu’à la fin du jeu un grand classique, une légende, un must have j’ai nommé : Super Metroid sur SNES ! Si tu ne connais pas… Je peux rien faire pour toi à part te dire d’y jouer sur une rom ou mieux en original ! Bref c’est le jeu qui a inventé le genre metroidvania ! En gros tu as un héros qui gagne de nouvelles capacités qui lui ouvrent de nouveaux chemins ce qui signifie de l’exploration du backtracking en clair que du bonheur (quand c’est parfait, je jure que c’est que du bonheur). Je vais faire simple : Curse of the Sea Rats ne fait pas que s’inspirer de Super Metroid, il en reprend quasiment tous les ingrédients !


J’évacue l’originalité de Curse of the Sea Rats : la possibilité de choisir entre 4 personnages qui ont chacun un arbre de compétences à débloquer. Les personnages diffèrent pas seulement en apparence. Ils ont des attaques différentes et surtout des animations différentes ce qui joue énormément sur la fonction parer qui est essentielle au début. Il faut donc faire le bon choix sachant qu’en cours d’aventure on peut switcher entre les héros dans les salles de sauvegarde. Attention quand même chaque personnage a son arbre de compétences et donc passer à un personnage qui n’a rien peut s’avérer périlleux. Un conseil : tu farmes avec ton héros fort et tu améliores les troupes arrières. Pour débloquer les compétences, il faut ramasser l’esprit que laisse chaque ennemi vaincu. On a fini avec les différences…

Pour le reste tout est comme Super Metroid ! On retrouve les salles de sauvegarde, les salles de recharge sont remplacées par des salles de téléportation. Curse of the Sea Rats nous laisse libre dans notre cheminement : comprendre on peut explorer certaines zones avant d’autres et vice versa. Régulièrement on tombe sur des zones pour lesquelles il faudra revenir avec la bonne capacité ce qui induit une dimension backtracking. En parlant de capacités, notre personnage débloquera le double saut, le dash puis le saut chargé on a déjà le tiercé de Metroid ! On avance de boss en boss qui nous donnent une nouvelle compétence, c’est vraiment du Super Metroid. Moi qui aime les vieux jeux (et particulièrement Super Metroid) je ne pouvais qu’être enchanté ! Même la présentation de la carte m’a rappelé ma jeunesse !



La progression se fait assez facilement peut être trop facilement à mon goût. J’ai trouvé que Curse of the Sea Rats manquait de challenge sauf sur les dernières séquences et sur un boss qui mêle des séquences de plateformes qui conduisent à une mort rapide. Notre personnage a une arme de base, un sort de magie et il peut parer les coups ce qui rend les ennemis assommés et donc vulnérables. Je vous donne une autre astuce, dans l’arbre de compétence il y en a une qui permet de récupérer 30% de dégâts que l’on inflige sous forme de santé. Une fois la compétence débloquée le jeu devient très facile : les boss sont une course au DPS sachant que l’on a une foultitude d’items que l’on glane en explorant et qui nous remettent nos PV ! Du coup le jeu devient vraiment trop facile sauf, encore une fois, sur la fin avec des séquences de plateformes assez chiadées mais pas obligatoires vu qu’il s’agit d’une quête annexe.




Une Da très soignée
Curse of the Sea Rats, en plus de proposer un bon contenu nous sert un joli contenant ! J’ai bien aimé la DA choisie par les développeurs avec une ambiance pirate bien respectée. Ce que j’aime c’est que la DA loufoque du soft se retrouve également dans les dialogues ce qui donne une cohérence générale très appréciable ! Au delà de la DA, la réalisation du jeu est vraiment bien fichue. Les environnements que l’on traverse sont variés avec des codes couleurs bien différents qui permettent de vite se repérer dans les zones. Si le premier plan est somme toute basique, les décors de fond dessinés à la main sont du plus bel effet ! Les animations sont correctes et vont bien avec le reste : ni trop ni pas assez. Encore une fois pour un jeu indé, le résultat est bien là avec une qualité certaine.



J’ai effectué le test sur Nintendo Switch car je trouve que ce type de jeu est parfait pour un tel support. Je n’ai pas rencontré de bugs mais j’ai eu vent de certains problèmes sur Xbox qui obligent à relancer le jeu. Je relativise quand même car j’ai pu faire mon test plus de 15 jours avant la sortie et je n’ai rencontré aucun problème. De plus un patch day one est annoncé pour le jour de la sortie !



Curse of the Sea Rats

Editeur : PQube
Développeur : Petoons Studio
Catégorie : Action aventure
Prix : 19,99 €
Classification : PEGI 7
Le Ratoidvania indé !
Non je n’ai pas craqué au niveau de la note ! Il faut juste savoir s’adapter au jeu ! Il s’agit d’un jeu indé à moins de 20 balles qui propose une durée de vie de 8 heures et un gameplay aux petits oignons très orienté old school et s’inspirant très très fortement d’un must have à savoir Super Metroid ! Les développeurs ont quand même donné une identité propre avec une DA originale et une réalisation de qualité! Pour un jeu indé, on se situe dans le haut du panier. Je ne peux que recommander ce jeu pour lequel j’ai pris un grand plaisir ! Assurément l’année 2023 continue d’être dingue au niveau qualité même pour le monde indé !
Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni PQube!) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.
Le test a été réalisé avec une version presse digitale Nintendo Switch offerte par Warning Up (Merci Hugo !).
One thought on “Test Curse of the Sea Rats, un pur bonheur !”