Super Chien : Mission Impossible, le super chien des enfants [Test]

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Super Chien : Mission impossible est tiré de la BD du même nom ou Dogman pour la version originale. L’auteur et illustrateur est Dav Pilkey. Vous ne connaissez pas allons voyons un effort quand même ! Non je déconne je ne connaissais pas du tout la BD qui, sauf erreur, est sorti en 2022. Si la BD s’intéresse aux enfants de 8-10 ans environ, je suis étonné du speech de base qui n’est pas expliqué dans le jeu. Super chien est issu d’une opération chirurgicale en fusionnant, après un attentat, le corps d’un officier de police balaise et fan de kung-fu avec la tête de son chien… Oui on part de loin ! Bien évidemment, le grand méchant est un chat : Lepetit. On est donc parti pour un plateformer en 2D pour les plus jeunes gamers. ça tombe bien on est avant Nöel, je vous donne donc mon avis !

A la poursuite de Porcinet

Dans Super Chien : Mission impossible, on suit les aventures de Super Chien et de ses Supers Copains (véridique c’est leur nom) qui doivent recevoir une décoration du maire de la ville pour services rendus. Le problème est qu’au même moment, on a le super vilain Porcinet, qui s’empare des clés de la ville et qui libère tous les grands méchants… Super chien, Petite Pistache et 80-HD doivent donc se remettre au boulot et coffrer tous les méchants. Bon vous l’aurez compris c’est très manichéen et même les plus jeunes comprendront aisément le scénario qui ne comporte aucun twist.

Les cut scènes sont assez sympathiques. Sous la forme de planches de BD, elles déroulent le scénario de manière très brève. Comme je l’ai expliqué en intro, je trouve dommage que l’histoire de base de Super chien ne soit pas expliquée même brièvement. On nous présente l’équipe comme des héros reconnus mais on ne connait rien de leur origine et tout le monde n’a pas lu la BD. Je vous rassure ce manque n’empêche en rien de comprendre Super Chien : Mission impossible mais il est vrai que les héros ont des designs particuliers et l’expliquer n’aurait pas été de trop. Bref on découvre des personnages assez loufoques et ça m’a donné envi d’en savoir plus bien que je ne sois pas fan du dessin mais c’est un goût personnel.

Un plateformer pour débutant

Super chien : Mission impossible s’adresse avant tout pour les plus jeunes gamers. Si la BD est faite pour les 8-10 ans, le jeu lui peut être fait à partir de 6 ans. Le propos est adapté et le jeu est d’une simplicité déconcertante. Déjà pas de différent niveau de difficulté et une fois en jeu, on comprend pourquoi il n’y en a pas ! Super Chien : Mission impossible est un pur plateformer 2D de type Super Mario sur Snes mais en version simplifiée. On va parcourir 50 niveaux répartis en 5 mondes de 10 niveaux donc (pas compliqués les maths pour le coup). Chaque monde est composé de 8 niveaux classiques, un bonus dont il faut trouver ou plutôt accéder à l’entrée cachée dans un niveau, et un boss.

Les niveaux de plateformes se font en quasi ligne droite. Si certains ont des zones « cachées » qui comportent des os à ramasser, la plupart se font tout droit sans trop réfléchir. Les phases de plateformes sont évidentes et lorsqu’elles présentent un peu de difficulté, elles se révèlent courtes. Le bestiaire est assez limité, peu agressif et facile à anticiper. Il présente peu de dangers et comme dans Mario, leur sauter dessus les assomme et les rend inoffensifs durant  » secondes. Nos héros disposent de trois coeurs en commun qui font office de santé ce qui laisse une belle marge dans le niveau sachant que les coeurs et autres bonus qui redonnent de la vie sont bien présents.

Les niveaux bonus sont… comme les niveaux classiques ! Le seul « truc » c’est que l’on ne peut y accéder lors de notre premier passage. Si l’on repère très facilement la porte qui donne l’accès, pour y arriver, il faudra débloquer le gadget approprié que l’on a plus tard dans le jeu. J’en viens à ce qui démarque un peu Super chien : Mission impossible des autres plateformes. On dirige Super chien mais également Petite Pistache, sorte d’écureuil et 80-HD, un robot. Chacun a ses capacités ou gadgets propres nécessaires pour progresser dans les niveaux. Super chien peut creuser, planer ou disposer d’un grappin. Petite Pistache passe dans les petits passages, peut s’agripper au paroi et pirater des ordinateurs. Enfin 80-HD peut pousser des objets lourds ou couper des cordes. Il faut alors utiliser le bon personnage sur certains passages pour progresser mais comme d’habitude dans Super chien : Mission impossible, tout est évident !

Enfin on a les niveaux de boss qui ne consistent qu’à nous opposer à un boss de grandes envergures qui a des patterns faciles. Encore une fois, Super chien : Mission impossible est très simple. Pour les perfectionnistes, il faut savoir que chaque niveau comporte quatre insignes de police ainsi qu’un vers qui débloque une planche de BD (bon je trouve que le vers en question ressemble plus à un spermatozoïde mais passons c’est un jeu pour les enfants !). Pour les insignes de police, deux sont cachés dans le niveau, un que l’on obtient si l’on ramasse suffisamment d’os dans le niveau et le dernier s’obtient en terminant le niveau. Tous les avoir n’apporte strictement rien même pas du contenu bonus ou des skins, juste la satisfaction de tous les avoir. Les vers donnent juste une mini planche BD ou un dessin sans plus…

Cette simplicité a outrance, le manque de challenge et de chose à faire ou à récolter donne assez rapidement un sentiment fort de répétitivité si vous avez plus de 12 ans et encore je suis large par précaution. 50 niveaux, cela demande du temps pour les parcourir et vous pouvez compter 4h30 pour faire le jeu et 5h30 pour le faire en intégralité. Rien de dingue et je trouve le contenu un poil court pour un jeu à 40 euros.

Dans le jus de la BD

Super Chien : Mission Impossible respecte parfaitement la BD en reprenant à la lettre ses visuels et ensuite l’esprit artistique de la BD. Pour ce qui est de la DA, à titre personnel, je ne suis pas fan. D’un autre côté Super chien : Mission impossible est l’adaptation de la BD, il ne va pas réinventer la roue. Beh pour moi ça ne passe pas. J’ai du mal avec la tête de Super Chien et je trouve qu’il a l’air débile alors qu’il est censé être super intelligent… L’environnement est très enfantin et m’a rappelé pas mal de dessins animés qui passe le matin au moment du petit déjeuner des enfants.

Pour la réalisation, c’est assez bien fait mais je trouve l’ensemble assez simple. Si chaque monde propose un environnement différents avec des lieux à parcourir différents : rue de la ville, commissariat, Dans un même monde on retrouve les mêmes visuels encore et encore. On a les mêmes éléments, les mêmes ennemis et sur 9 niveaux, cela paraît long. ça manque de variations et je trouve que les développeurs ne se sont pas cassés la tête pour proposer des niveaux avec des décors originaux ou un level design différent. C’est dommage car le jeu a du potentiel et sur 50 niveaux, il y avait moyen de faire quelque chose de plus réfléchi.

On retrouve le même simplicité vis à vis de l’aspect sonore. On oublie les voix des personnages, il n’y en a pas ! Il reste les musiques… Au nombre de deux, elles tournent en boucle et on eu très vite le don de m’énerver fortement ! Si le reste du jeu tient la route, l’aspect sonore est pour moi raté…

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Le test a été réalisé avec une version presse digitale PS5 offerte (Merci Tarja !).