Rétro découverte : The Last of Us Part I !

Rétro découverte : The Last of Us Part I !

Temps de lecture : 20 minutes

On a tous un backlog (ou liste) de jeux à faire dans nos armoires… Il faut dire qu’il en sort tellement qu’il est difficile de tous les faire au moment de leur sortie. On achète, on stocke en se disant qu’on aura le temps de le faire plus tard et le plus tard devient plus ou moins long… C’est également mon cas et pour le coup j’ai décidé de lancer une série d’articles sur ces jeux que je découvre bien après leur sortie pour le meilleur et pour le pire… Attention le but de ces articles n’est pas de faire des tests de ces jeux mais de donner mon avis mon ressenti. Quoi de mieux pour commencer cette série que de m’intéresser à The Last of Us Part I ? Le jeu est sorti en 2013 (bon dieu 12 ans déjà…) et il est aujourd’hui perçu comme un monument du jeux vidéo limite incontournable. Je suis totalement passé à côté malgré tous les remastered, remake, réédition que le jeu a pu connaître. Je suis le gars qui a vu la série sans avoir fait le jeu… Pour être honnête en relançant le jeu, j’ai retrouvé une veille sauvegarde de 2022 qui mentionne 2 heures de jeu… Je n’en ai aucun souvenir ! Bref en cette petite période creuse, j’ai sorti le jeu de mes étagères et j’ai enfin pu découvrir l’histoire de Joël et Ellie parcourant la moitié des Etats-Unis après une apocalypse d’infectés.

Conditions de test : J’ai effectué le test sur PS5 via une version physique PS4 de The Last Of Us Part I Remastered et comme je suis un bon pigeon j’ai upgradé la version pour une version PS5… J’ai effectué le jeu en intégralité en mode normal car je n’avais pas forcément envie de souffrir car le but est de découvrir le jeu, de profiter de l’histoire et pas forcément de tester tous ses aspects et notamment la difficulté. J’ai ainsi pu terminer le jeu en un peu plus de 15 heures de jeu réparties en sessions de 2 heures de jeu sur 2/3 semaines.

La mort et la solitude pour principaux compagnons

The Last of Us Part I prend place en 2013 avec Joël, père célibataire de Sarah, une jeune fille de 13 ans. Le soir de son anniversaire, l’épidémie qui se propage dans le pays devient incontrôlable et transforme toute la population. Si on ne sait rien au départ de cette infection, on apprend par la suite qu’il s’agit d’un champignon, le cordyceps, qui se développe dans le cerveau de ses hôtes en les rendant incontrôlables et surtout très agressifs. A l’instar des zombies, une morsure vous transforme en l’un des leurs en moins de 48 heures. Aidé par son frère Tommy, Joël et sa fille tentent de quitter la ville. Ils sont interceptés par une patrouille de soldats et l’un deux tire sur la fille de Joël qui meurt : premier traumatisme après même pas une heure de jeu…

The Last of Us Part I
ça commence fort !

Après une belle ellipse temporelle de 20 ans on retrouve Joël accompagné de Tess, une survivante. L’apocalypse a fait son chemin et le peu de survivants sont regroupés dans d’anciennes zones de quarantaines tenues par l’armée. La situation est assez tendue puisque l’armée gère ça comme en temps de guerre ce qui signifie libertés très limitées, couvre feu, cartes de rationnement… A l’extérieur de ces zones, le chaos le plus total dans lequel règnent infectés et pillards. Un groupement nommé Les Lucioles prônent une autre façon de vivre et surtout l’espoir d’un vaccin. Au milieu de ce merdier, Joël, accompagné de Tess, est devenu passeur : il sort à l’extérieur et ramène des objets pour les personnes en zone de quarantaine moyennant du troc : armes, nourritures ou médicaments.

The Last of Us Part I
c’est parti pour le capitole !

Joël et Tess se font alors voler une cargaison d’armes qu’ils devaient livrer par un certain Robert, un trafiquant qui a aussitôt revendu la cargaison aux Lucioles. Ils rencontrent donc leur chef, Marlène, qui leur propose une livraison un peu spéciale : amener une fille au capitole de Boston. On fait ainsi la connaissance d’Ellie, une jeune fille de 13 ans. Ellie a une importance particulière puisqu’elle est immunisée contre l’infection. Elle a en effet été mordue mais ne s’est pas transformée plusieurs semaines après. Le but est donc de développer un vaccin avec son sang. Si Joël refuse la mission, Tess insiste et notre couple de contrebandiers décident de partir pour la mission de leur vie.

The Last of Us Part I
On sent le début d’une grande aventure

Comme je l’ai dit, l’extérieur est en proie au chaos. Il faut faire attention aux infectés mais également aux humains qui sont des pillards sans foi ni loi qui ne veulent que tuer l’autre pour s’emparer de ses ressources et ainsi survivre un jour de plus… Notre trio va le subir rapidement puisqu’après quelques heures de jeu, nouvelle mort d’un personnage important : Tess… C’est à ce moment là que débute véritablement The Last os Us Part I avec notre duo qui ne va pas se quitter jusqu’à la toute fin du jeu (et même au delà ?). Chaque personnage que je vais rencontrer ne m’a pas laissé de marbre : Bill, Henry et Sam, Tommy et même David, le méchant que l’on découvre tardivement.

The Last of Us Part I
Des personnages haut en couleurs

Ce qui m’a frappé sur ces premières heures de jeu c’est sa violence et les morts des personnages que l’on croise ! Ce sentiment ne m’a quitté tout au long du jeu et cela ajoute à l’immersion dans l’ambiance postapocalyptique. C’est simple quasiment toutes les personnes que l’on va croiser vont mourir, les gentils comme les méchants ! L’ensemble m’a bien fait ressentir la dangerosité et la fragilité du monde qui nous entoure. Si les personnages meurent tous et assez rapidement, j’ai eu cependant le temps de m’y attacher ! A chaque fois c’est un petit déchirement ! J’aimais bien Henry et Sam… Cet attachement passe par une narration qui est LE point fort du jeu !

De simples moments de vie

Une narration digne du cinéma

Vous l’aurez compris au centre de ce monde de merde dépeint par The Last of Us Part I, on retrouve Joël et Ellie et leur relation qui évolue au fil du jeu. Joël, depuis la mort de sa fille, est devenu un survivant pur et dur qui fait abstraction de tout sentiment. Pour lui on ne parle pas du passé et on ne s’attache pas aux gens et il ne faut surtout pas s’attacher à Ellie qui ressemble à sa fille décédée… Plus facile à dire qu’à faire et si Joël ne la voit comme un simple paquet à livrer, Ellie va ensuite devenir sa fille de substitution… Cette relation se construit au fil de notre progression via les très nombreuses cut scènes et cinématiques que propose le jeu mais pas seulement ! La narration est omniprésente dans The Last of Us Part I !

Attends un peu mon cher Joël…

J’ai trouvé le jeu assez dirigiste avec très peu de liberté pour explorer mais c’est du aux interactions entre les deux personnages principaux. Tout au long de notre progression, les personnages échangent, se montrent des choses et il est même possible de débloquer des dialogues ou des situations optionnelles qui viennent enrichir le background du jeu. Ces interactions peuvent être anodines et se résument parfois à une simple blague mais elles sont surtout véritables ! Les réactions des personnages et leurs dialogues sont vraiment cohérents et s’inscrivent dans une évolution logique ou en tous cas naturelle. Tout est fait en douceur et je n’ai pas eu l’impression que les développeurs forçaient l’histoire. Même le twist final est logique et manette en main, je me suis dit que moi aussi j’aurai fait comme Joël même si c’est égoïste et totalement fou…

The Last of Us Part I
Discussion sur l’apparence des femmes…

The Last of Us tourne à 90% autour de la narration ! Le but est avant tout de nous raconter une histoire et une histoire humaine ! L’apocalypse ne sert que de support pour mettre en avant les rapports humains en pareilles situations. C’est un peu comme la série The Walking dead. Ok on a des monstres mais ce qui est intéressant ce sont les personnages. Même le gameplay laisse place à la narration. Je l’ai trouvé en retrait par rapport à ce qui se fait habituellement. Je ne dis pas qu’il s’agit d’un visual novel. Oui on explore, oui il y a des combats, oui il y a de l’infiltration et même du craft mais je dirai que gameplay / narration c’est du 50/50 ce qui est énorme pour un tel jeu ! Peut être que je me trompe mais c’est la sensation que j’ai eu. Au final j’ai joué tout en ayant l’impression de suivre une bonne série d’ailleurs je me suis empressé d’acheter la suite avant d’avoir fini celui-ci de peur de rester frustrer comme à la fin d’une saison d’une bonne série.

Une ambiance pesante…
The Last of Us Part I
… Vraiment pesante !

Je dis bonne série car The Last of Us nous fait progresser dans son monde d’une main de maître. Que ce soit par l’environnement, par les dialogues et même les documents que l’on peut trouver, le jeu nous plonge totalement dans cette abîme postapocalyptique. On parvient à s’attacher aux personnages que l’on rencontre en l’espace de quelques minutes et parfois cela peut être plus long car on découvre le véritable visage d’un personnage après l’avoir quitté ou perdu, je pense notamment à Bill. Celui-ci vit dans une mini ville qu’il a fortifié lui même. Il passe pour un connard paranoïaque imbu de lui même et finalement on découvrira une autre facette via son partenaire Frank qui est mort mais qui a laissé quelques notes que le joueur pourra apprécier dans le sens qu’il souhaite. C’est aussi une des forces de The Last of Us Part I : me laisser interpréter certains moments ou personnages selon ma sensibilité. Là encore je n’ai pas eu l’impression que l’on me forçait la main ou que l’on me forçait dans une vision des choses !

Si on parlait suicide…

Je me permets la comparaison mais s’il y a bien un jeu qui a réussi à me prendre autant dans son monde et son histoire c’est Death Stranding ! Etrangement c’est aussi un jeu au gameplay assez épuré qui laisse place à la narration… Vous l’aurez compris, je me suis totalement laissé prendre par l’histoire et la narration de The Last of Us Part I qui est un plaisir jusqu’à sa toute fin et ce dernier point est important. Il est très difficile pour un jeu de réussir son scénario jusqu’à sa toute fin ! Combien de fois, j’ai vu un jeu bien partir et puis faire des raccourcis ou des twists invraisemblables pour arriver à la conclusion.

The Last of Us Part I
Croiser des girafes c’est aussi ça The Last of Us Part I !

Un gameplay épuré

The Last of Us Part I est sorti en 2013, en 12 ans les jeux ont évolué et je craignais d’avoir un gameplay un peu daté… Dans l’ensemble je n’ai pas senti le passage du temps. Comme je l’ai dit plus haut, le gameplay est très souvent en retrait pour laisser place à la narration et surtout laisser le joueur en profiter ! Si je voulais le résumer de manière péjorative, The Last of Us Part I est un jeu couloir qui propose des zones semi ouvertes très étroites que l’on peut explorer à la recherche de collectibles. Dès les premières minutes j’ai trouvé le jeu très dirigiste et ce sentiment ne va pas forcément me quitter jusqu’à la fin du jeu. Je dis « forcément » car je m’y suis accommodé. Je radote mais c’est un mal pour un bien : profiter d’une histoire riche !

The Last of Us Part I
On voit le couloir

Le jeu est tellement dirigiste que l’on est même limité quant à notre vitesse de marche mais c’est pour permettre aux dialogues de se dérouler… Encore une fois tout cela est nécessaire si on veut profiter pleinement du titre. On peut ainsi débloquer des conversations optionnelles qui tantôt se révèle anodines tantôt importante pour le psyché du personnage. The Last of Us Part I est un road trip d’un père et sa fille adoptive ponctué d’attaques de mutants ou de pillards mais c’est avant tout un road trip ! On prend donc le temps d’écouter, de voir et d’explorer. L’exploration n’est pas fastidieuse puisque les zones sont relativement étriquées. Jamais je ne me suis retrouvé bloqué. Pour progresser, il suffit de disposer une échelle à un endroit ou de déplacer Ellie via une plateforme. le level design est évident et le chemin explicite et si cela ne suffit pas, Ellie est toujours là pour commenter l’environnement et nous donner des conseils… The Last of Us m’a littéralement pris par la main afin que je profite de l’expérience.

Un petit treck en nature
Mademoiselle ne sait pas nager…
cette échelle fera l’affaire pour passer

Au cours de ce road trip on va donc croiser des mutants ou des humains. Je vous rassure, ils sont tous hostiles ! Pour faire face à ces menaces, on dispose d’armes à feu, d’une arme au corps à corps, d’armes de jet type molotov ou bombe à clous. Pour les armes il faut bien économiser ses munitions au risque de se retrouver à sec rapidement. J’ai fait le jeu en mode normal et je n’ai pas pu foncer tête baissée dans le tas. ça tombe bien puisque The Last of Us permet également une approche furtive ! Joël est capable d’entendre les sons alentours avec son instinct de chasseur. On se déplace ainsi de manière silencieuse pour éliminer les ennemis en un coup et sans faire de bruit. Le système fonctionne plutôt bien même si j’ai trouvé l’IA totalement aux fraises ! Pour le coup, The Last of Us Part 1 porte le poids de ses années…

The Last of Us Part I
La vision du chasseur est très utile !
Putain il y a du monde !

Bien que l’on ait un duo à l’écran, on dirige uniquement Joël et Ellie nous suit sagement. Le problème est qu’Ellie est un fantôme pour les ennemis qui ne la détecte jamais même quand elle est au milieu de la pièce ! Ils ne l’attaquent pas et elle n’attaque pas : une véritable plante verte ambulante ! Cela donne des situations plutôt cocasses bien qu’elles enlèvent énormément à l’immersion. C’est selon moi un des points faibles du titre. Si l’approche furtive fonctionne bien, j’ai l’impression que le jeu est construit comme un Resident Evil. Il faut faire attention au début et compter ses munitions durant la première grosse moitié du jeu et dans le dernier tiers, j’ai trouvé que notre personnage était over stuffé ! Je me suis retrouve à plein de munitions de soins et dobjet de craft et j’avais l’impression d’être invincible et pour cause je l’étais !

L’IA est aux fraises…

Dans la dernière ligne droite, j’ai trouvé que The Last of Us Part 1 prenait une tournure action très prononcée avec des gunfights obligatoires, des phases de résistance face à des vagues de mutants et des courses poursuites. Le rythme s’accélère brusquement et peut être trop brusquement à mon goût. J’en ai même perdu un peu la narration. C’est dommage car, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas trop apprécié l’approche bourrine ! Moi qui suis toujours le premier à foncer dans le tas sabre au clair, cette fois j’ai privilégié la furtivité tant cela rend le jeu bien plus simple. Contre les infectés dès que l’on est repéré on est submergé, en tout cas ça a été mon impression. Contre les humains, le maniement des armes est très réaliste et j’ai trouvé la visée ultra galère à tenir même avec les améliorations sans parler de la cadence de tir et la vitesse de rechargement !

Oups…
The Last of Us Part I

En plus de cela, j’ai trouvé ls combats brouillons avec l’absence de système de lock. Ce n’est pas évident surtout contre les infectés qui sont souvent en meutes de 4/5. On commence à en taper un et au moment où il ne manque qu’un coup pour le finir, un autre vient s’intercaler et c’est la galère ! Chaque combat est synonyme de perte de vie et de munitions alors que l’infiltration permet de tuer les ennemis en un coup sans rien gaspiller si ce n’est un surin pour un type précis d’infecté (les claqueurs). L’infiltration est d’autant plus simple que j’ai trouvé le système pété ! Le bestiaire est relativement limité. Les humains ne changent qu’avec une arme et une protection supplémentaire. Les infectés sont de 4 types : les coureurs qui peuvent vous voir et vous courent après comme leur nom l’indique, les claqueurs qui ne vous voient pas mais qui ont une super ouïe, les rodeurs qui sont des coureurs tapis dans un coin à attendre de vous sauter dessus et enfin les colosses que l’on ne croise que deux fois dans le jeu…

Elimination furtive

J’en reviens à l’infiltration. Les humains tout comme les coureurs ont une visibilité limitée à deux mètres. Les claqueurs ne vous repéreront jamais tant que vous êtes en mode chasseur même si vous passez à moins de 10 centimètres d’eux… ça en devient ridicule… Si vous êtes repéré, pas de panique, il suffit de se cacher derrière une table située à moins d’un mètre et personne vous trouve… J’ai du coup fini le jeu en étant full soins munitions et explosifs… Même les moments qui sont censés me stresser en raison du nombre d’ennemis m’ont fait sourire. J’avais l’impression d’être Ethan Hunt.

et il ne me voit pas…
The Last of Us Part I
Je suis invisible…

Après coup, je me dis que c’est dingue d’avoir laissé passer toute ces errances dans le gameplay. Le jeu est avant tout narratif et contemplatif et le peu de gameplay qu’il y a n’est pas optimal. Après, il est vrai que lorsque j’entendais les gens parler de The Last of Us c’est souvent l’ambiance, les personnages et l’histoire qui sont mis en avant. je ne suis jamais tombé sur une personne qui s’extasiait sur le gameplay… Si le jeu se déroule dans un futur apocalyptique infesté de mutants, la survie n’est pas une clé du gameplay également. On ramasse divers items que l’on peut combiner pour se faire des soins, des explosifs ou améliorer notre arme de corps à corps et puis c’est tout ! 6 items différents pour 5 objets à fabriquer ce n’est pas dingue ! Pour améliorer Joël, il faut user de pilules que l’on trouve au fil de notre exploration. Là encore seulement 5 capacités à améliorer c’est maigre et sachez que l’on ne peut pas tout améliorer sur une première run, il faut donc faire des choix. L’amélioration des armes se fait via des établis et en usant de pièces détachées. Encore une fois, il faudra faire des choix. A chaque fois c’est très simple et je pense que les développeurs ont réduit les possibilités afin que le joueur soit focus sur l’histoire. En tout cas c’est l’effet que The Last of Us Part I a eu sur moi.

The Last of Us Part I
La confection est sommaire

Une très belle technique et une ambiance sonore au top !

Bon pour le coup j’ai fait le jeu sur PS5 et version remastered mais PS4 donc je ne sais pas si j’ai bénéficié de la mise à jour PS5 ou pas. Je ne pense pas car si je trouve que le jeu a bien vieilli certaines textures ou éléments de décor portent le poids des années. The Last of Us Part I est quand même sorti il y a 12 ans et je me dis soit les développeurs n’ont pas fait beaucoup de progrès sur deux générations de consoles, soit le jeu, pour l’époque, était magnifique. Je pense pour la seconde option vu que le jeu est développé par Naughty Dog, édité par Sony Computer Entertainment et exclusif à la PS3. The Last of Us Part I m’en a mis plein les yeux du début à la fin ! Le jeu propose régulièrement des panoramas magnifiques qui fourmillent de détails !

The Last of Us Part I
c’est propre
The Last of Us Part I
Moment de calme
The Last of Us Part I
The Last of Us Part I
12 ans quand même !

Les intérieurs et exigus ne sont pas en restent et tranchent avec les grands paysages extérieurs. Encore une fois, tout contribue à l’ambiance ! Les grands extérieurs donnent une grande bouffée d’air frais accentuée par des paysages apaisants et beaux alors que dès que l’on entre dans les villes ou les intérieurs, on sent une ambiance pesante avec des décors sales et pas forcément enjoués… La simple vision des décors au loin me faisait alterner mes modes chasseur / explorateur chill. Les environnements sont aussi l’occasion pour les développeurs d’enrichir le background du jeu en nous donnant des informations sur la vie d’avant, l’effondrement et les changements qu’il a engendré…

The Last of Us Part I
The Last of Us Part I
Malaisant …
… Malsain !

Au niveau des personnages, si nos héros ainsi que ceux qu’ils rencontrent ont eu droit à un traitement de faveur, le bestiaire en revanche manque de finitions. Je sens bien la façon de faire de l’époque avec un bestiaire limité et pour différencier les ennemis, il suffit de changer la couleur d’un vêtement… Les infectés d’une même catégorie sont exactement les mêmes et pour les pillards ennemis, les développeurs ont juste changé les vêtements. J’exagère un peu on a bien les deux genres représentés ainsi que des personnes de couleur mais ça ne va pas plus loin.

Je suis moche !!!

Pour ce qui est de l’animation, assurément The Last of Us Part I a vieilli… Si in game, le tout est bien fluide, certaines cut scenes montraient des personnages assez rigides dans leurs déplacements. Mention spéciale pour les visages ! Je les ai trouvé ultra expressif avec des regards pleins d’émotions comme quoi les développeurs savaient le faire il y a 12 ans pourquoi ils n’y arrivent plus aujourd’hui (je ne parle pas de Naughty Dog mais des jeux actuels en général). J’ai bien aimé les quelques changements de météo auxquels j’ai eu droit. J’ai également croisé quelques bugs de textures ou des bugs de collision avec des éléments de décors qui restent en lévitation.

Magie !

Je qualifierai la bande son de The Last of Us Part I de Master class ! C’est simple même après avoir éteint la console je me suis pris à fredonner le thème principal du jeu dans ma cuisine ! J’ai surkiffé la BO du jeu ! Les musiques sont parfaitement choisies pour coller à l’image. J’ai trouvé que l’un n’allait pas sans l’autre. C’est tout bonnement exceptionnel ! Cela ne s’arrête pas aux musiques ! Le doublage que j’ai mis en français, est excellent et le jeu d’acteur bien présent ! Pour le coup, les développeurs ont mis les petits plats dans les grands ! Tout a été fait pour que l’on ait l’impression de suivre un film ! J’ai joué avec un casque et in game, les sons sont également importants. Vu que j’ai principalement joué en mode infiltration, je guettais le moindre bruit ou grognement. La spatialisation est parfaite et j’avoue avoir serré les fesses sur certains passages où l’on passe entre les monstres et dans lesquels se faire repérer signifie une mort bien violente ou à minima la perte de beaucoup de ressources.

Le doublage est excellent !
Il y a un vrai jeu d’acteur visuel et auditif !

Conclusion

Au début j’ai dit qu’il s’agissait d’une rétro découverte et non d’un test du coup je tiens parole. Et puis comment donner une note sur les sons, les graphismes la maniabilité qui accuse 12 ans d’âge ? J’ai découvert The Last of Us Part I très tardivement et le jeu est un véritable plaisir ! La réalisation est de très bonne facture en comparaison à ce qui se fait aujourd’hui mais surtout j’ai été happé par l’histoire et la narration du jeu qui sont exceptionnelles ! Je comprends maintenant ceux qui ont adoré le jeu et qui l’érigent en monument vidéoludique lorsqu’ils évoquent ces aspects du jeu. Tout est fait pour que l’on profite au maximum de l’histoire. Le jeu devient un film ou une série. Je trouve quand même qu’en terme de gameplay c’est très épuré peut être trop. Cela devient une balade avec de rares moments de gros gameplay comprendre de l’infiltration ou des combats. Même dans son gameplay j’ai trouvé que The Last of Us Part I était très contemplatif. J’en conviens, cela reste une expérience de jeu exceptionnelle qui doit se faire au moins une fois pour pouvoir dire j’aime ou j’aime pas. C’est sûr que ceux qui aiment l’action et « jouer » resteront sur leur faim. Je fais pourtant parti de cela et j’ai été conquis !

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