Test Miraculous : Rise of the Sphinx, une fidèle adaptation !

Test Miraculous : Rise of the Sphinx, une fidèle adaptation !

Temps de lecture : 10 minutes

Miraculous, Porte-bonheur, Lady Magique et Lady Chance, Miraculous, Lady du cœur, Être héroïque en cas d’urgence ! C’est gratuit ça ne mange pas de pain mais du coup tout parent qui lira ce test aura la chanson dans la tête pour la journée (oui je suis très vilain). Aujourd’hui je m’attaque donc à Miraculous : Rise of the Sphinx. Plus rien ne m’étonne depuis que je suis papa et que je tiens ce blog… J’ai quand même testé du pat patrouille et même du Horse Club Adventures en passant par le jeu vidéo du Puy du Fou donc plus rien ne m’effraie ! Non mais vu que j’ai droit tous les dimanche à mon petit épisode en buvant mon café (toi même tu sais on est tous pareil…), lorsque j’ai vu qu’un jeu sortait sur le dessin animé je me suis dit pourquoi pas. Je relativise d’entrée, le jeu s’adresse avant tout aux enfants, je vais donc le prendre comme tel ! Si tu es un adulte fan de Ladybug, je ne peux rien pour toi et je t’inviterai peut être à consulter parce qu’on peut garder un côté enfant mais il ne fait pas déconner… Allons sauver Paris de Papillon avec Ladybug et Chat Noir !

ça annonce la couleur

Je m’appelle Marinette

Niveau construction scénaristique, on est sur une ampliation d’épisodes. Marinette qui est une fille pas comme les autres, est une écolière lambda sauf que lorsque quelqu’un se fait akumatiser, elle se transforme en Ladybug ! Accompagnée de Chat Noir qui est en fait Adrien, le garçon que Marinette aime follement en secret (enfin sauf son ami Alya est au courant de tout). Je t’aide un peu si tu n’as jamais fait gaffe au speech de base de l’animé. Quand je dis akumatiser il faut comprendre envouter par le grand méchant qui est Papillon et attention spoiler Papillon est le père de Chat Noir et il ne veut qu’une chose : récupérer les lucky charm de Ladybug et Chat Noir qui sont les objets renfermant les kwamis, sorte de petits être tout mignons qui permettent à nos héros de se transformer. Bien sur Papillon ne connait pas l’identité secrète de son fils et vice versa. Tu vois le bordel, n’empêche que pour un animé à destination des jeunes enfants c’est recherché dans le fond.

tout va bien…

Je t’ai expliqué la base de l’animé passons au scénario de Miraculous : Rise of the Sphinx. Marinette vit sa tranquille vie d’étudiante et doit faire face à une vague d’akumatisation. Cela permet de donner un panel de vilains que l’on croise dans l’animé : Monsieur Pigeon ou encore Papa Garou. Je vois à quel point je suis calé sur l’animé ça m’angoisse. Comme d’habitude c’est Papillon qui use de son pouvoir pour récupérer nos lucky charm. En toile de fond, Marinette doit enquête sur des incidents qui mettent en scène des sosies d’elle et ses amis. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard mais je suis déçu du retard par rapport à l’animé. Par exemple, Marinette n’est pas le Maître des lucky charm ce qui fait qu’elle ne peut les distribuer comme elle l’entend à ses amis pour qu’ils lui viennent en aide. C’est dommage car il y avait moyen d’apporter de nouvelles mécaniques de gameplay qui auraient donné de la variété. Pareil, les liens entre les personnages sont moins ténus que ceux de l’animé. Heureusement on a quand même la présence de sentimonstres qui viennent mettre du piment avec des combats assez chiadés.

Lady bug pas mal !

In game, ce n’est pas forcément flatteur pour la rétine… Au niveau du contenu officiel, pas de problème tout y est : des lieux aux personnages. Après la réalisation laisse à désirer ! Lorsque l’on se déplace dans Paris, si les personnages sont relativement bien modélisés, les décors sont moyens. Les bordures ne sont nettes et certaines textures sont baveuses. C’est pas top du tout ! Même les cinématiques sont pas tops et pourtant ce sont des reprises de scènes de l’animé ! Je précise, j’ai fait le test sur Switch, ça joue une peu. Le pire c’est lors des missions. Les développeurs nous font visiter Paris mais avec des environnements modifiés. Le problème c’est que pour les modif, ils se sont contentés de nous pondre des énormes pixels de couleurs flashies et c’est vraiment moche ou si je veux rester poli : je n’aime pas, ce n’est pas de mon goût. J’ai vraiment eu du mal et pas qu’avec la réalisation artistique…

un joli plan !
Moyen…
Très moyen !

La réalisation technique est également en deçà de ce que je peux voir en moyenne ! Déjà j’ai été surpris de la longueur et de la fréquence des temps de chargements ! Pourtant la Switch tourne plutôt bien mais avec Miraculous : Rise of the Sphinx c’est long !!! Ensuite le jeu présente pas mal de bug de collision ou d’affichage. Je me suis régulièrement trouvé bloqué dans le décor sans savoir pourquoi. En coopération, c’est pire que tout vu que la caméra ne suit que le premier joueur, si le second s’éloigne un poil il disparait… Il peut réapparaitre mais à chaque fois on a un bug qui freeze le personnage deux bonnes secondes… La coop devient limite injouable pour le second joueur qui va vivre les phases de plateformes comme une torture ! Je passe sur l’aspect son, c’est le jeu officiel on retrouve toute les voix officielles et on a droit au thème officie tout au long du jeu avec quelques variations de tempo. Je te le dis tu vas le chanter le générique après avoir joué !

c’est pas la classe ?

C’est chaud pour les petits !

Si je te parlais du gameplay ? Ou plutôt de l’accessibilité pour les plus jeunes car, on est d’accord, Miraculous : Rise of the Sphinx s’adresse aux plus jeunes. Premier point avec lequel j’ai tiqué : les dialogues. Je les ai trouvé trop présents et trop longs. Pourquoi ne pas avoir utilisé un doublage ? Je suis d’accord c’est bien que nos jeunes têtes blondes lisent mais pour ça y a les livres. Dans un jeux vidéo on veut avant tout jouer. J’ai fait le jeu en coop avec mon petit et ça l’a passablement saoulé les dialogues y compris pour moi qui faisait la lecture à haute voix. Autre point qui peut bloquer, la navigation dans les niveaux n’est pas très évidente. Lors des missions, le chemin est en ligne droite pas trop de soucis mais dans Paris, ce n’est pas aisé et la carte n’aide pas vraiment. J’ai laissé le mien faire, il a galéré pour trouver le métro.

Le principal problème c’est la difficulté du jeu ! Dès le départ le jeu est ardu. Ladybug a 4 points de vie pour débuter mais frappe pas fort du tout et Chat Noir a deux points de vie ! Les combats sont essentiellement basés sur un système de parade (surtout les boss) qui dispose de fenêtre de tir très réduites et d’un timing vraiment bizarre. On peut améliorer nos personnages mais ça ne vient pas de suite et il faut parfois serrer les dents pour progresser. Je me suis dit que mon petit allait vivre ce que j’avais vécu avec un Tintin au Tibet ? Non je déconne Miraculous : Rise of the Sphinx n’est pas aussi difficile. Il n’empêche qu’un gosse de 7 ans peut avoir du mal sur les combats de boss mais la coop peut palier cette difficulté.

Miraculous : Rise of the Sphinx
J’ai connu mieux comme plan !

Après le jeu a une dimension Metroidvania. Dans chaque niveau on peut récolter des gemmes qui servent à améliorer nos personnages et des macarons. A la fin de chaque niveau on est noté sur trois étoiles, bien évidemment si on veut le top il faut récupérer tous les gemmes et macarons sauf que pour cela il faut certains pouvoirs permettant d’ouvrir des chemins. Ces pouvoirs on les acquiert plus tard ce qui oblige à refaire les niveaux qui sont quand même relativement longs avec des boss qui peuvent être difficiles et ce n’est pas forcément ce qu’aime les plus jeunes… Point positif : la mort n”st pas punitive puisque on respawn juste avant le boss ou à la plateforme de laquelle on est tombé.

Miraculous : Rise of the Sphinx

Une maniabilité chatastrophique !

L’autre principale difficulté de Miraculous : Rise of the Sphinx c’est sa maniabilité ! Je suis obligé de faire un point spécial dessus car il y a vraiment de quoi péter un boulard ! Le jeu est une succession de combats et de phases de plateformes. Pour les combats on peut attaquer, esquiver ou faire une attaque spéciale. Le problème c’est qu’il y a une grosse latence entre l’input et l’action à l’écran ce qui oblige à anticiper ! Il n’est, en plus, pas possible d’arrêter un enchainement pour esquiver… Lors des combats avec plus de 5 ennemis, on se retrouve à frapper une fois et faire 5 roulades par précaution vu que nos PV fondent comme neige au soleil ! Les combats deviennent un poil chiants…

Miraculous : Rise of the Sphinx
L’enfer !
Miraculous : Rise of the Sphinx
Amélioration obligatoire !

Mais le pire c’est lors des phases de plateformes ! Nos héros ont un double saut mais l’enchainement de sauts m’a fait m’arracher les cheveux ! Pourquoi les personnages glissent comme si on avait beurrer le sol avec du saint doux ? Mais le bonheur ne peut être parfait que si j’ajoute une caméra complètement claquée au sol ! Et bien mesdames messieurs j’ajoute cette caméra pour votre plus grand plaisir ! Elle est bien collée au personnage ce qui empêche d’avoir une vision large de la scène et en plus elle prend des angles qui sont régulièrement à l’opposé de là où l’on doit sauter. Oui tu vas kiffé ces phases et encore une fois, heureusement que la mort n’est pas punitive sinon le jeu devient limite infaisable sur certains moments !

Miraculous : Rise of the Sphinx
Une autre version de l’enfer !
Miraculous : Rise of the Sphinx
Miraculous : Rise of the Sphinx
Même pas une étoile…

Conclusion

Miraculous : Rise of the Sphinx est vraiment bizarre. Il présente pas mal de point négatifs totalement rédhibitoires pour un joueur de plus de 12 ans mais il faut dire que ça fonctionne bien sur les petits avec une construction calquée sur celle d’un épisode. Après il faudra jouer avec ton enfant si tu ne veux pas qu’il ressorte totalement frustré par une difficulté trop élevée par moment. Du coup, il te faudra passer outre une caméra à l’ouest, une maniabilité approximative pour passer un bon moment avec ton bambin. Ne t’inquiète pas les moments seront longs car mine de rien, le jeu propose une bonne durée de vie surtout si l’on vise le 100%

Satisfaction du Piwi 55 %

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni Game Mill !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH

  • Date de sortie : 25 octobre 2022
  • Editeur : Game Mill
  • Développeur : Game Mill
  • Catégorie : Action aventure
  • Prix : 49,99 €
  • Classification : PEGI 7

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Nintendo Switch offerte par Just For Games (Merci Thibaud !).

4 thoughts on “Test Miraculous : Rise of the Sphinx, une fidèle adaptation !

  1. Bonsoir,
    En lisant votre article, qui m’a paru très intéressant, je me suis dit qu’il serait bien de le partager avec le développeur du jeu pour qu’il puisse en corriger les bugs.

    J’espère que vous pourrez lui partager votre ressenti pour un meilleur jeu sur le long terme.

  2. Quand on ne sais pas le fond du sujet et quand on ne le connais pas on écris pas d’article dessus. La série miraculous est profond et pour les adultes fan de la séries, ils savent que la série a une double lectures que les enfant ne verront pas. Critiquer la série or que l’on ne la connais pas, cela fait pitié. De plus, je doute que vous ayez déjà regarder miraculous, parce que vous sauriez que le papillon ne veux pas les lucky charm puisque c’est le pouvoir unique de ladybug donc vous vous faites passer pour un guignol qui n’y connais rien.Le papillon veut les miraculous pour sauver sa femme morte. Le saviez vous ? Elle est enfermer dans une tombe dans le sous-sol de la maison agreste.

    1. Je suis obligé de vulgariser pour le plus grand nombre j’en suis désolé mais tout le monde n’a pas le luxe de prendre le temps de regarder des dessins animés pour enfant. Je ne vais pas non spoiler l’histoire pour ce qui veulent la découvrir. Ce n’est pas la série que je critique c’est le jeu vidéo c’est d’ailleurs un avis sur le jeu vidéo pas le dessin animé…

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