Les jeux de chasse aux monstres c’est très peu pour moi. Je me suis quand même essayé au phénomène qu’est Monster Hunter de Capcom uniquement parce que j’ai un grand respect pour le studio et j’accroche quasiment à toutes ses productions. Sauf que pour Monster Hunter ça a bloqué. La faute à un gameplay que j’ai trouvé trop laborieux avec des combats qui trainent en longueur et une stratégie qui prend une place prépondérante pour sortir victorieux. Moi qui suis un gros bourrin de base, c’est sur que ça coince. Alors pourquoi me lancer dans Wild Hearts qui cherche à faire de l’ombre au jeu précité ? J’ai trouvé la DA attirante, j’aimais bien les gros monstres qui ont été présentés et puis on m’a dit que ce serait plus simple… Bon je dois quand même reconnaître que l’on ne s’improvise pas chasseur en un claquement de doigts…

Chasse au Japon
Dans Wild Hearts, on incarne un chasseur qui se rend au Japon pour chasser les Kémono, sorte de créatures qui arrivent à modifier leur environnement naturel et qui bouffent tout ce qui se présentent à eux. Les humains sont retirés dans des places fortes et notamment Minato. Notre arrivée est synonyme d’espoir pour la population puisqu’on est le seul à pouvoir combattre ces bêtes. Je m’arrête là parce qu’en fait Wild Hearts se fout totalement du scénario. Déjà tout ce qui est origine, motivations et but de notre personnage font l’objet d’un choix rapide au cours d’un dialogue dans les 10 premières minutes du jeu. Ensuite le scénario progresse au fil de la réussite de nos chasses. On a une cible on va la chasser et ainsi de suite… ça ne casse pas trois pattes à un canard. D’ailleurs passé la phase de personnalisation de notre personnage, qui est assez développée, on est jeté dans le grand bain et seules quelques rencontres vont nous guider un peu dans la trame principale.


Le scénario est anecdotique et Wild Hearts met surtout en avant l’open world qui s’ouvre à nous et la totale liberté qui nous est offerte. J’ai vraiment pris du plaisir à me balader dans la région d’Azuma qui propose des paysages variés et très colorés. Si on a peu de précisions sur le lore du jeu j’ai trouvé la DA très réussie et parfaitement raccord avec le thème du Japon féodal. Le level design est assez intéressant avec des sortes de couloirs avec plus ou moins de verticalité qui s’insère dans des zones plus ouvertes et permettant d’accueillir des créatures d’envergure. Si la faune de Wild Hearts se compose de pas mal de petits monstres ou animaux inoffensifs, on ne tarde pas à croiser des mastodontes avec un design réussi et original. Ces méga créatures sont également capables de modifier l’environnement ce qui engendre de jolis effets visuels.



Wild Hearts est propre mais c’est loin d’être parfait. Personnellement, j’ai bien accroché à la DA et du coup je n’ai pas été particulièrement été déçu par la réalisation graphique du jeu. Je vais être franc, Wild Hearts n’est pas un canon de beauté bien au contraire. Je dirai qu’il est dans la moyenne haute pour un jeu old gen (comprendre Xbox One / PS4). En revanche si l’on compare à ce qui se fait sur curent gen, on trouve vite mieux. Comme on dit pour des travaux, c’est bien fait mais ça pêche dans les finitions. Certains éléments de décor peinent à s’afficher et régulièrement on traverse certains éléments sans raison. Au niveau de la fluidité, j’ai pu voir qu’à la sortie ce n’était pas génial mais personnellement je n’ai pas eu de soucis à ce niveau (j’ai eu droit à une MAJ).



Un katana, des Karakuri pour des Kémono
Niveau gameplay, j’ai trouvé Wild Hearts assez nerveux ce qui n’est pas pour me déplaire ! Bon je trouve toujours que les combats tirent en longueur puisque pour certains kémono il faut compter une grosse demi heure pour en venir à bout. C’est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup… Oui cela me saoule de poursuivre un monstre pendant des plombes alors que mon adversaire peut me one shot à tout moment ! Vu que j’ai autant de patience qu’un gosse de 5 ans tu as compris le reste ! Mais heureusement que le gameplay est nerveux et tout ça grâce aux karakuri qui sont d’une aide précieuse ! Pour combattre les monstres on a bien l’attirail classique du chasseur mais c’est pas avec ça que l’on aura du succès ! On a une arme à choisir parmi 8 possibles. Le simple katana, l’arc classique, un marteau géant ou encore un parapluie qui entaille feront partis des armes à disposition.


Le choix de l’arme se fera en fonction de notre style de jeu mais également de la cible. Chaque arme peut être améliorée à la forge ce qui permet de débloquer de nouveaux coups ou combos. Sauf que les armes seules font très peu de dégâts et que les monstres que l’on affronte sont non pas des sacs mais des cargos à PV ! C’est là que les karakuris entrent en scène ! Au début du jeu on une sorte de truc magique accroché au poignet. Cette chose nous permet de fabriquer des structures comme dans Fortnite ! Ces structures ont plusieurs utilité : simples caisses que l’on transforme en mur pour se protéger, tremplins pour faire des attaques dévastatrices. Plus tard dans le jeu on pourra invoquer des armes. A chaque fois l’usage d’un karakuri permet de multiplier les dégâts. Leur usage est donc indispensable. La fabrication consomme du “fil” que l’on trouve dans l’environnement ou sur les monstres. On est très rarement à court en plein combat. Les karakuris ne sont pas utiles que pour les combats, ils permettent également de fabriquer des structures qui servent de bivouacs dans l’open world vers lesquels on peut voyager rapidement.


Dès que l’on a compris que les karakuris sont au cœur du gameplay, les combats deviennent plus accessibles. Bon je reste une quiche et donc même le premier gros monstre m’a donné du fil à retordre mais pas mal de joueurs sont sur Wild Hearts et à chaque fois j’ai vite trouvé un partenaire pour me venir en aide (merci le crossplay) ! On peut être jusqu’à 4 mais rien qu’à deux le jeu devient beaucoup plus facile ! Je n’ai pas hésité à demander de l’aide à chaque fois que j’en avais besoin et dans les 5 minutes qui ont suivi un joueur m’a rejoint ! Le point noir de Wild Hearts pour moi c’est la gestion de la caméra totalement aux fraises ! On est face à des créatures énormes et la caméra est si proche que parfois on ne voit qu’un orteil ! C’est extrêmement gênant surtout sur les attaques de zone que j’ai pris en plein dans la gueule puisqu’incapable de voir de quel côté je pouvais me sauver…


Conclusion
WIld Hearts est une bonne expérience. Comme je l’ai dit en intro, je ne suis pas un fan du genre mais j’ai apprécié faire le jeu. Je ne l’ai pas fait en intégralité pour la simple et bonne raison qu’il propose un gros contenu et que les monstres demandent de plus en plus de temps et je n’ai pas forcément eu la patience. Il n’empêche que Wild Hearts me semble être une bonne alternative à Monster Hunter surtout que le jeu est sorti depuis pas mal de temps et que les fans ont du en faire le tour plusieurs fois. c’est donc l’occasion de se lancer dans une nouvelle aventure qui plus est originale. Le gameplay de Wild Hearts est novateur en combinant le système de chasse de Monster Hunter avec les constructions rapides type Fortnite et le mariage fonctionne bien !
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- Date de sortie : 17 février 2023
- Editeur : Electronic Arts
- Développeur : Koei Tecmo
- Catégorie : Action aventure
- Prix : 79,99 €
- Classification : PEGI 12
Le test a été réalisé avec une version presse digitale Xbox offerte par Reset PR (Merci Mélissa et Anaïs !).
8 thoughts on “Test Wild Hearts, une chasse nerveuse !”