Dreamworks : All-Star Kart Racing [Test]

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Quand Dreamworks sort ses licences en jeu vidéo, c’est par pack de 12. J’exagère bien entendu mais après le très moyen Trolls : Rescue Remix c’est au tour de de All-Star Kart Racing. Je ne vous cache pas avoir été très fébrile au moment de lancer le jeu. Je me retrouve avec un jeu tiré des personnages Dreamworks comme pour Trolls, et puis après avoir testé Nickelodeon Kart Racers 3 je me dis que les jeux de kart se résument à Mario Kart et parfois une grosse licence type Sonic. En d’autres termes j’ai eu peur de me retrouver face à un bouzin et de passer un très long (car il faut bien jouer pour donner un avis) et mauvais moment devant ma console. Et si finalement c’était une bonne surprise…

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Une réalisation agréable mais perfectible

On est sur un jeu de kart donc exit le scénario ! Une fois n’est pas coutume j’ai envie de commencer par la réalisation du jeu. C’est le premier point qui saute aux yeux… Ce n’est pas mal fait loin de là. Ce n’est pas génial non plus. C’est agréable à regarder. Les environnements des circuits sont variés et issus des films de Dreamworks. Pour ma part, je ne suis pas trop Dreamworks, j’ai donc eu du mal à situer certains environnements par rapports aux personnages. Avec 20 circuits au compteur il est certain que l’on retrouve des redondances notamment en terme de level design étant précisé que les circuits proposent quasiment tout le temps des alternatives ou des raccourcis. Certains circuits sont vraiment beaux et impressionnants tout en rappelant ceux du maître MK8.

Le problème c’est la volonté des développeurs d’insuffler du rythme au jeu via des animations et des sons… S’en suit un florilège d’animations, de couleurs flashy, de sons, de musiques que j’ai parfois trouvé un poil agressif. A ce niveau, le pire personnage selon moi est Shrek : il ne s’arrête pas de parler c’est un véritable calvaire que l’on soit premier loin devant ou au milieu de la mêlée, ça parle ça parle ça parle ! On n’entend que ça et au milieu des paroles on a droit, toutes les 5 secondes et encore je suis généreux, à un petit son synonyme de turbo, de dérapage, de note de musique, de pouvoir ou d’objet. C’est une véritable agression sonore et je dois dire que je n’ai quasiment pas entendu les musiques sur certains circuits !

Je tiens à préciser une chose, j’ai effectué le test sur Nintendo Switch qui n’est pas la console la plus performante en terme de technique. Je le précise car il y a un point négatif sur lequel je ne peux pas passer outre. All-Star Kart Racing ralentit énormément à chaque fois que la vitesse de notre personnage s’emballe et que deux trois animations de circuit se font en même temps. Le problème c’est que si l’on joue bien, on arrive à enchainer les accélérations, dérapages et déclenchement de pouvoir quasiment en continu et le jeu finit en PLS… C’est assez frustrant et le problème existe en mode docké ou sur écran.

Un gameplay revisité

Il est clair que le gameplay de All-Star Kart Racing emprunte énormément à celui de MK8 et ce dès la sélection des personnages et leur statistique. A chaque fois les développeurs ont fait l’effort d’ajouter un petit plus histoire de se démarquer et de dire on n’a pas fait que copier. Ainsi les personnages ont une statistiques charisme en plus. A quoi sert-elle ? Je cherche encore… Pour le choix du véhicule on peut personnaliser le moteur en plus des roues et de l’aileron. En course, on retrouve les boites à objets, les turbos au sol, les sauts qui donnent un boost, la capacité de déraper et, petit plus, l’utilisation de pouvoirs.

Pour activer le pouvoir il faut ramasser les notes de musique qui remplacent les pièces de MK8. ça ajoute un peu plus de peps au jeu. Chaque personnage n’a pas qu’un seul pouvoir. Comme pour les objets on en obtient un de manière aléatoire mais à chaque fois c’est utile : turbo, bouclier, zone qui capte les notes de musique au loin. Pour ce qui est des objets, ils ont les mêmes effets que ceux de MK8 mais sous une appellation différente, à un moment donné il est difficile de réinventer la roue ! Par contre autre nouveauté dans le gameplay : le démarrage ! Exit le timing on appuie sur l’accélération au bon moment (quand 2 s’affiche). Dans All-Star Kart Racing, au début on a des notes de musiques qui passent et il faut appuyer lorsqu’elles passent dans le cercle façon jeu de rythme.

Toujours au rang des nouveautés en course, chaque circuit propose des chemins alternatifs via des routes dorées que l’on active en ramassant une sorte de lyre dorée. Ce n’est pas forcément des raccourcis mais cela permet généralement de trouver les objets cachés dans les circuits et qui sont des éléments de personnalisation de kart. Au niveau de la difficulté, le crédo de GameMill c’est les jeux pour les plus jeunes du coup All-Star Kart Racing est très facile même en mode turbo. Avec l’ajout des pouvoirs, on se retrouve vite premier sans être rattrapé par la concurrence qui ne bénéficie pas de boost à outrance et de carapace bleue qui viennent nous pourrir la vie ce qui est appréciable !

Un contenu conséquent

Là ou les développeurs ne se sont pas foutus de notre gueule c’est pour le contenu proposé par All-Star Kart Racing ! Je ne parle pas pour ce qui est du nombre de personnages et de circuits : 20 pour chaque c’est peu par rapport à la concurrence. Mais les développeurs se rattrapent avec les éléments de personnalisation. Tous ne peuvent pas être achetés en boutique, il faut parfois les trouver dans les circuits, ou remplir des conditions avec les personnages ce qui demandent de jouer encore et encore ! J’avoue ça peut devenir rébarbatif.

All-Star Kart Racing se démarque par un mode de jeu qu’il propose : le mode défi. C’est un mode qui propose de faire un défi (merci Lapalisse) sur une course. A chaque défi réussit, on débloque un élément de personnalisation et tous les 6 défis un nouveau personnage. C’est plaisant, les défis sont relativement variés et pas difficile, encore une fois même un petit de 6 ans peut y arriver. A côté de ce mode on retrouve les classiques : coupe (au nombre de 6), time trial, course libre. Le jeu propose également un mode multi online et en local ce qui sympa car pour trouver d’autres bonzes en ligne pour jouer n’est pas chose aisée.

Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Sony ni Nintendo ni GameMill Entertainment !) ICI PS5 / PS4 ou ICI SWITCH ou ICI XBOX SERIES X / XBOX ONE.

Le test a été réalisé avec une version presse digitale Nintendo Switch offerte par Just for Games (Merci Thibaud !).