Préambule
Après un Far Cry Primal mi figue mie de pain (arf…) et qui n’a pas su convaincre le public dans son ensemble, Ubisoft revient aux sources qui ont érigé Far Cry 3 en maître du genre. Evidemment le dernier du nom ne se contente pas de copier coller son aîné bien au contraire. Les développeurs ont fait des choix très forts et qui donc, ne raviront pas tout le monde… Alors Far Cry 5 renoue-t-il avec l’excellence ? Le Piwi vêtu d’une peau d’ours bien fraîche et d’une plume dans le … vous donne son verdict.
Bienvenu dans le Montana (mais sans Hannah…)
Far Cry c’est avant tout une intro qui claque (à l’inverse du jeu de mot dégueulasse du titre…) et assumée. Pas de doute Far Cry 5 ne déroge pas à la règle et quelques secondes suffisent pour happer le joueur et poser les bases narratives du jeu.

Hope County (située au fin fond du Montana) est un endroit rêvé pour qui aime chasser l’ours, pêcher la truite, être au calme et profiter de la nature (en clair l’enfer du Piwi…). Voilà qu’une secte appelée Projet d’Eden Gates se radine et décide de prendre le pouvoir en convertissant la population locale. A sa tête, le Piwi vous présente le Père aka Joseph Seed dont la psychopathie n’a d’égal que la verdure du Montana (et encore…). Comme chez tout psychopathe on retrouve une part de consanguinité et notre cher Père est épaulé par ses frères et sœur : John l’illuminé qui utilise le pouvoir infaillible du oui (tu m’étonnes “dis oui où j’immole ta famille“…), Jacob le retraité militaire (le terme de vétéran est usurpé pour lui) et Faith qui convertit en mêlant spiritualité et musique (et accessoirement en épuisant tout le stock de weed…). Les présentations sont donc faites, les repas de famille doivent être sympathiques.

Cette famille de dégénérés secte a suffisamment fait de dégâts (ou de convertis surnommés “les tarés” ou “les cinglés”) et le gouvernement dépêche donc un Marshall, un shérif du coin et vous, officier rookie, pour capturer et ramener le Père. Et devinez quoi ? Bien évidemment, la capture part en cacahuète total avec des civils convertis qui vous caillassent et se jettent dans les pales de votre hélicoptère vous menant au crash…Cette intro est bien badasse et dévoile un côté du jeu assez “What the fuck”. Passé le choc de cette introduction, on ne peut pas fermer les yeux sur un début de scénario certes marquant mais totalement incohérent. Quel foutu gouvernement (on ne pointe du doigt personne!!!) enverrait trois pauvres mecs capturer un gourou qui a converti la moitié du Montana ? Non mais ça choque personne ? Personnellement le Piwi envoie les Expendables, au moins ça a de la gueule !

L’axe pris par l’intro sera celui du jeu en général (à l’exception de la toute fin qui… non le Piwi ne dira rien allez finir le jeu vous ne le regretterez pas) et le scénario ne pourra que décevoir la majeure partie des joueurs. On reste dans le cliché et Ubisoft, qui nous avait assuré les mérites de son équipe juridique, ne peut qu’être conforté dans son opinion : le jeu ne choquera personne (sauf les recettes classiques que l’on retrouve dans n’importe quel nanard de série B) et n’aura aucun ennui! Au final un arrière goût d’inachevé reste en bouche et c’est désagréable surtout lorsque l’on se remémore Far Cry 3… D’ailleurs les moments de scénario qui mettront le joueur mal à l’aise ne sont que de simples redits du susnommé (en un mot le susnommé…).

It’s a wild world… et surtout open !
L’hélicoptère en feu, vous voilà encerclé par des ennemis qui ont déjà pris vos deux partenaires (ouf on aura des missions secondaires…), une porte de sortie, aucune hésitation, une course poursuite s’enclenche et se termine par… vous qui perdez conscience (qui a eu l’idée d’envoyer un rookie ???). Vous êtes réveillé au fond d’un bunker par Dutch qui vous explique que les routes et les communications sont coupées et que si vous voulez vous en sortir il faut libérer tout Hope County… Et la le Piwi dit : “tu me prendrais pas pour un jambon ? non parce que sinon je peux aussi prendre un hélico ou un avion direction Washington et toi tu retournes à tes vaches le pécore!!!” Et si y en a un qui me dit que ce n’est pas politiquement correct je lui rappellerai que je suis un agent du gouvernement Trump donc “je fais ce que je veux”. Mais non en plus d’être un rookie, notre bidasse est démocrate ; à y être envoyons un mouton au milieu des loups… En route pour libérer Hope County, i’m a poor lonesome cowboy !
Vous voilà donc dans le grand bain (ou plutôt Montana). On est dans Far Cry donc premier réflexe (et dieu sait que l’on veut l’oublier celui-là) où est la tour radio ? Première claque : il n’y a plus de tour radio : Alléluia ! Aucune limite n’est donc fixée au joueur qui est donc totalement libre de ces choix et de la manière dont il va débuter l’aventure. Sur ce point les gars d’Ubisoft ont tenu leur promesse du fameux (et vrai) open world.

Votre point de départ est l’île le petit ilotounet de Dutch situé en plein milieu d’Hope County (être un pionner offre l’avantage de l’emplacement très Cher). Trois régions s’offrent à vous et on peut se dire qu’heureusement que Joseph n’a que deux frères et une sœur sinon il y aurait eu des luttes de famille et les Seed seraient devenus les Lanister et vous seriez alors Jon Snow… Stop ! Le Piwi digresse… Vous pouvez donc choisir par quel atrophié du bulbe vous attaquer.
Il ne faut cependant pas se mentir, il s’agit là d’un choix purement apparent puisque le jeu, par l’intermédiaire de Dutch, vous décrit les trois régions à la manière d’un menu optionnel d’un jeu vidéo : facile, normal ou difficile… On commence donc naturellement par la région d’Holland Valley qui en plus d’être la plus facile, vous offre le meilleur partenaire canidé, les meilleures armes et les meilleurs véhicules (what else?).


La deuxième claque vient du système de progression dans l’aventure principale. Hope County n’est pas entièrement soumise à la secte vous trouverez au cours de votre périple des résistants à aider (ou pas). Plus vous les aiderez, plus vous ferez monter la jauge de la résistance. Lors de certains paliers, vous débloquerez des scripts intéressants l’histoire principale et particulièrement le consanguin de Seed qui tient la région.
Au delà de la nécessité d’aider ces résistants, leurs backgrounds viennent garnir un scénario badasse mais désespérément vide qualitativement parlant (vous ne retrouverez pas les savoureuses répliques qui ont fait le charme et l’atout de Far Cry 3). Les personnages secondaires apportent un relief tranchant avec le classicisme de l’histoire principale. Attention, même chez les PNJ de seconde zone on retrouvera du bon vieux cliché : le patriote, le faux agent du gouvernement, le fan boy d’ET… Il n’empêche que c’est vers eux qu’il faudra se tourner pour toucher du doigt l’Amérique profonde.
L’apparence du choix ou le capitalisme du Montana
Le Piwi l’a écrit précédemment (si tu l’as pas vu c’est que tu n’as pas lu…) mais les choix donnés par le jeu ne sont qu’apparents. Comme toujours très souvent dans les open world, l’astuce des développeurs est de faire croire au joueur qu’il a le choix dans ses mouvements, dans ses actions mais ces choix ne sont que factices. En effet tout jeu obéit à des règles (dans le jargon on dira des lois) élémentaires. Ces règles vont indirectement établir les mécaniques du jeu et donc la manière dont il doit être résolu. Les jeux sont si vastes et détaillés de nos jours qu’offrir plusieurs véritables choix aux joueurs qui modifieraient radicalement le cours du jeu demanderait un travail colossal et surtout irréalisable. Ça c’est la partie théorie. Appliquée à Far Cry 5 cela donne quoi ?
Le Piwi l’a déjà évoqué sur le choix de l’île de départ. En effet et à part être masochiste, on ne commencera jamais par l’aficionados de la drogue, j’ai nommé Faith… Le même “faux” choix apparaît en terme de poursuite de l’histoire principale et des missions secondaires. Certes vous n’êtes pas obligé de les faire mais si vous voulez avancer dans l’aventure il faudra bien y passer un jour… Et votre choix de l’ordre des missions est dicté par la difficulté de celles-ci et de l’arsenal que vous avez à disposition. Et donc à partir du moment où la réponse à un choix vous est dictée ce n’est plus vraiment un choix (vous me suivez?).
Tout comme pour le scénario, c’est un goût d’inachevé qui demeure. Car ces choix d’apparence sont partout et conduisent à réduire l’intérêt de ce vaste open world jusqu’à son exploration ! Le jeu est extrêmement fourni que ce soit en activités, en armes, en véhicules, en équipement oui mais (et les américains disent que tout ce qu’il y a avant le mais c’est bullshit…). Pour les activités, qui a envie de payer 70 euros pour un jeu se disant FPS pour au final prendre deux heures à pêcher ou chasser ?? Surtout que Far Cry met fin au craft laborieux et à outrance de ses prédécesseurs (Alléluia!). Les animaux que vous abattrez ou pêcherez ne servent qu’à vendre votre butin pour gagner du fric (le nerf de la guerre!). Oui mais (décidément!), la vente n’est pas folichone puisqu’elle ne rembourse même pas les munitions utilisées et on a assez d’argent en remplissant l’histoire principale. Conclusion : les activités annexes à la poubelle!

Intéressons nous aux véhicules pour lesquels plus de 50 modèles différents sont proposés. Le Piwi ne va pas réutiliser “oui mais”, mais quand même ! On passera sur les véhicules de la population civile qui sont là pour le décor (bien que les routes restent bien vides dommage pour l’exploration qui en devient monotone…). On a donc les pick-up de la secte qui sont des veaux (quand on voit que notre chien peut courir à côté sans forcer…) le quad utile uniquement pour la forêt et enfin les SUV de l’armée équipée d’une mitrailleuse lourde que votre collègue commandera avec précision (au lieu de se toucher comme il le fait dans le Pick-up!). Le Piwi vous laisse deviner quel véhicule “choisir”… On repassera donc pour la variété qui devient totalement inutile à moins d’aimer se mettre des bâtons dans les roues (si vous ne croyez pas le Piwi vous pouvez tester un assaut au tracteur sur un objectif se situant à 5 kilomètres)… Le SUV finira vite dans l’oubli quand vous trouverez l’hélicoptère qui sera le moyen de transport le plus simple, rapide et efficace mais qui ne vous permettra pas d’explorer le monde au sol c’est problématique pour un open world nan ?


Bon, il faut le reconnaître le tableau peint jusqu’à présent n’est pas très reluisant mais rassurez vous on s’amuse dans Far Cry 5, les défauts évoqués jusqu’à présent sont ceux que l’on retrouve dans tous les AAA dits open world, Assassin’s Creed et Zelda BOW compris… (oui même Zelda et comme dirait le Piwi, cuisiner un ragoût de bœuf avec trois plantes trouvées “ça m’en touche une sans faire bouger l’autre“).
Une réalisation au poil (de grizzli mal tondu…)
Là ou Far Cry met tout le monde d’accord c’est du point de vue de sa réalisation graphique. Oui le jeu est beau ! Les paysages naturels du Montana sont vraiment magnifiques particulièrement lors de déplacements en avion au cours desquels on peut avoir la chance d’admirer un coucher de soleil (ou un lever quand les cinglés dorment encore) dont la réalisation ne souffre d’aucun défaut. Les cinématiques sont très soignées et heureusement puisqu’elles ont toujours été un point fort de la série des Far Cry. Attention, la qualité peut paraître en deçà d’un Assassin’s Creed Origins mais le budget alloué par l’éditeur est aussi moindre ce qui explique cette légère différence.


Le point qui fâche c’est indéniablement la garniture. Imaginez un bon jambon de Lozère avec une bonne tomate fraîche et là, vous sortez une baguette surgelée, ça va pas être bon. Une autre métaphore qui parlera au plus grand nombre, imaginez un Big Mac sans salade… Far Cry c’est un peu pareil. C’est beau mais qu’est ce que c’est vide… Les routes font penser à la Corée du Nord… Je veux bien que la région soit sous l’emprise d’une secte mais les voitures existent encore. A ce titre, ne jouez pas au Ghost Recon Widlands cela va vous faire un choc ! S’il y a bien un exemple à prendre c’est bien celui-ci. Les forêts ne sont pas en reste puisqu’elles ont du faire l’objet d’une vaste battue avant votre venue où alors la faune sauvage n’est pas trop portée sur la reproduction.

Le Piwi pense que cette sensation du vide vient du fait que les développeurs ne sont pas allés au bout de leurs idées. On a l’impression que la licence est en passe de faire un virage dans son gameplay et dans son aspect en général mais ce virage ne semble pas amorcé en totalité ce qui pourrait également expliquer pourquoi certains parlent d’un Far Cry 3.5. Le Piwi n’est pas d’accord ; ce n’est pas un Far Cry 3.5 mais plutôt un Far Cry 2.0, une nouvelle version plus aboutie avec des évolutions et des choix de développement qui laissent augurer une route différente pour ce produit phare d’Ubisoft. Cet opus pioche dans beaucoup de titres AAA tels que Ghost Recon déjà cité ou encore The Division et il va surtout permettre aux développeurs de cibler les points à améliorer. Ce serait donc trop facile de tirer à boulet rouge sur ce Far Cry 5 (et surtout malvenu) qui ose prendre des risques que d’ailleurs beaucoup de joueurs attendaient.


L’aspect sonore est lui aussi bien foutu. Les musiques de fond collent parfaitement à l’action proposée et s’intensifient lors de guns fights ce qui augmente l’immersion du joueur. En revanche les musiques de la radio en voiture sont une véritable torture et vous percent les tympans à l’exception d’une seule station plutôt country ; le Piwi n’est pas trop country (loin de moi Shania Twain !) mais il faut reconnaître que cette musique se marie parfaitement aux paysages du Montana. Côté bruitages, il faudra repasser, le budget devait vraiment être très réduit sur ce poste ce qui expliquerait pourquoi on a l’impression d’entendre des moteurs et des armes sortis tout droit de votre PS2 ou alors, et ça le Piwi ne le savait pas, un SUV de l’armée fait le bruit qu’un aspirateur Dyson… Pareil pour les pétoires qui souffrent de la comparaison avec certains jeux AAA pour lesquels les développeurs font la peine d’effectuer des recherches approfondies…
Alzheimer pour survivre dans le Montana…
Quel est le second gros défaut des jeux type open world (après celui des “faux” choix)? Pour répondre à cette question, intéressons nous aux symptômes de la maladie d’Alzheimer : on ne se souvient pas de ce que l’on dit, on ne se souvient pas de ce que l’on fait et on ne se souvient pas de ce que l’on dit ; vous me suivez? Mon dieu que c’est répétitif ! Il ne faut pas se voiler la face, Far Cry propose plus de 200 missions et autres objectifs secondaires mais on peut, en gros, les classer en 4-5 catégories. Vous devrez au choix : détruire des objectifs, poursuivre des objectifs, défendre des objectifs, collecter des objets, capturer des avants poste et pis c’est tout ! Les deux premières heures nous donnent l’apparence d’une variété mais passé ce temps on commence à tourner en rond… Les personnages changent mais les missions sont les mêmes.
Après il n’est pas obligatoire de les réaliser toutes (heureusement!), puisqu’elles restent des missions secondaires et donc facultatives mais le problème est que, à tout rendre facultatif tout devient dispensable (ce n’est pas du Piwi mais c’est joli). Et cette phrase s’applique à tout le contenu du jeu! On l’a vu pour les véhicules et les activités mais cela vaut aussi pour les missions et les armes. Pour faire progresser l’histoire vous devez faire monter la jauge de résistance par les missions principales et les missions secondaires sauf qu’il suffit de faire les missions principales et libérer les avant postes pour avoir le jackpot : hasta la vista missions secondaires… Pourquoi il suffit de faire les avant postes ? Car c’est beaucoup plus simple ! Et le Piwi va, du coup, en profiter pour aborder l’aspect gameplay.
La jouabilité reste en elle-même très classique à ce que l’on trouve dans un Far Cry ou plus généralement dans un FPS quoique (le Piwi n’a pas dit mais…). Il y a la roue des armes ainsi que celle des utilitaires ; la seconde ne servant à rien car les utilitaires ne servent eux mêmes à rien… Le craft a été réduit à quasiment néant. Les boosters ont un côté attrayant au départ mais se révèlent inutiles tant les combats sont faciles. En plus, le pillage des ennemis occis suffit à se refaire en munitions et autres explosifs. Et comment ne pas dire un mot sur la conduite des véhicules qui mérite un vrai carton rouge ! C’est interdit en 2018 de faire ça. Le Piwi ne s’en est pas aperçu tout de suite mais il y a la conduite automatique des véhicules ??!! Les véhicules sont lents mais en plus il y a un pilote (dans l’avion?) automatique. Vive l’option “voyage rapide” et au revoir exploration du vaste open world… Mon dieu tout est vraiment dispensable…
Après (et surtout) Far Cry 5 c’est, au choix, de l’infiltration ou la force brute. Le problème est que les développeurs balbutient dans le genre. Très vite on s’aperçoit que l’arc et les techniques ninjas sont un peu dépassés comparé à la puissance d’une bonne batteuse…

Surtout que l’IA des ennemis est franchement à revoir. Un coup vous allez abattre le gars avec qui discute son collègue sans éveiller le moindre soupçon (le pouvoir de la force…) l’autre d’après, vous étranglez un ennemis isolé dans un buisson et l’alarme se déclenche. Et dans les combats, vous comprenez vite que la secte est exclusivement composée de consanguins attardés… “Oh bordel qu’ils sont cons!” Résultat on fait 100% du jeu armé d’une batteuse, d’un fusil d’assaut pour les combats rapprochés (quand le Piwi vous dit qu’ils sont cons, de vraies poules…) et d’un lance-roquette (y a rien de mieux pour nettoyer en profondeur et dans les recoins). Oubliez les différentes versions d’armes, on voit très peu la différence en jeu excepté l’esthétique (sic) ; oubliez aussi toutes les autres catégories excepté pour le fun (re-sic). Là aussi le contenu devient dispensable…


On arrive en fin de ce test et le Piwi se rend compte qu’il ne vous a pas parlé : des points de talents débloquant des compétences et autres atouts, des boutiques, des partenaires et autres skins de personnages. Pour en parler encore faudrait-il y trouver une utilité… Plus sérieusement, les skins de personnage ne servent que si vous appelez quelqu’un du Online pour de la coop (prendre un attardé pour tuer du cinglés c’est une expérience). Sinon choisissez bien vos gants c’est la seule partie que vous verrez de vous…
Les boutiques ne servent strictement à rien sauf à s’acheter une arme “pour le kiff”, l’arsenal que vous trouverez suffit et le Piwi ne va pas revenir sur l’intérêt des utilitaires (re-re-sic). Les points de talents et les compétences sont le paroxysme du côté dispensable ! On nous vend du parachute, de la Wingsuit, du grappin pour au final finir le jeu sans utiliser ces compétences une seule fois ! En fait, vous pouvez finir le jeu sans mettre un doigt (…) dans l’onglet compétences du menu. Les seules compétences utiles (mais facultatives bien sur!) sont celles qui vous permettent de porter des armes et munitions supplémentaires.

Le Piwi termine par l’ajout de partenaire dont le fameux chien. Le chien c’est une idée cool après, dans le jeu, cette idée est inutile puisque le chien sert dans l’infiltration (voir le laïus du Piwi au dessus). Et puis il vaut mieux avoir, à vos côtés, un bot armé qu’un bot chien… Le reste des partenaires humains, pour leur défense, on rappellera qu’ils étaient soumis à la secte avant votre arrivée ce qui peut expliquer leur QI capable de produire de la lumière pour un village de lilliputiens ayant décidé d’instaurer un couvre feu afin d’imposer des économies drastiques d’énergie… En somme, ils sont au niveau des ennemis…

Souvenirs photos de ce périple au sein de l’Amérique profonde
A la relecture de ce test, le Piwi se rend compte qu’il n’a pas été tendre alors qu’il s’est énormément amusé sur ce jeu ! (et qu’il continue de s’y amuser pour le 100%)
Pour conclure (et c’est d’ailleurs la seule chose que les gens lisent), cet opus présage d’une nouvelle orientation pour la saga (d’où le titre général du test). Du coup, bien évidemment que tout n’est pas parfait et on sent que les développeurs avancent à tâtons, cela se ressent dans le gameplay par bien des aspects négatifs. Alors oui, le Piwi pourrait terminer en fracassant les développeurs et leur travail par une note bien dégueulasse (Finish him!) mais ça serait ne pas récompenser la tentative d’évolution des gars d’Ubisoft et le Piwi est contre cette philosophie. Seuls ceux qui ne font rien ne se trompent jamais et ici, les développeurs ont eu tord parce qu’ils ont œuvré (médite petit padawan). Au delà, les erreurs et points noirs du jeu pourraient être balayés avec un budget plus conséquent et on ne peut alors que se résoudre à constater que Far Cry n’est pas le produit n°1 d’Ubisoft qui préfère se consacrer sur Assassin’s Creed Origins. De plus, ne parler que des erreurs serait très réducteur, Far Cry 5 apporte son lot de nouveautés et répond surtout aux demandes et attentes des joueurs notamment quant au craft et tours radio.
Dans l’ensemble, Far Cry 5 est un jeu bénéficiant d’une solide réalisation et qui pourra vous tenir occupé une bonne vingtaine d’heures. Les défauts que l’on peut lui reprocher sont les mêmes que pour les autres jeux du même genre.
Positif
- Très bonne réalisation graphique
- Un open world vaste
- Des évolutions majeures dans le gameplay très attendues par les joueurs
- Durée de vie plus qu’honorable
Négatif
- Des choix de gameplay manquant de profondeur
- Les défauts classiques d’un open world
- Beaucoup de choses dispensables au final
- La conduite des véhicules : plus jamais ça !
Satisfaction du Piwi : 89%
Si tu veux acheter le jeu (le Piwi ne prend aucune commission car non actionnaire chez Microsoft ni Ubisoft) ICI ou LA
Informations générales :
- Date de sortie : 27 mars 2018
- Editeur : Ubisoft
- Catégorie : Shooter
- Prix : 59,99 €
- Classification : PEGI 18
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