Resident Evil 2 était présent et jouable sur les stands Xbox de la PGW et une chose est sûre le jeu avait la hype ! Sans passe de presse ou de fast past, l’attente était trèèèèèèèèès longue, comptez environ 3 heures d’attente pour 15 minutes de gameplay (bon après quand vous ne mettez que 7 postes à disposition pour jeu que tout le monde attend vous frôlez le carton rouge)… Et comme le Piwi est plus qu’excité par la sortie de ce remake (imaginez une adolescente pré pubère devant Justin Bieber ? Tout pareil !!!) et bien il s’est tapé les fameuses trois heures d’attente ! Et je vous garantie que je suis passé par tous les stades de “oh kro bien trololo” à “put*** c’est bon deux heures d’attente je pète un plomb je me casse !“. Donc après avoir perdu un pied et une colonne vertébrale j’ai enfin pu poser mais sale pâte pleine de graisse (au sens propre hein trois heures d’attente faut bien bouffer !) sur le Graal ! Petit compte rendu de cette démo.


La démo du TGS
Autant le dire tout de suite, la démo qui était présentée était celle du TGS (pour ceux qui ont suivi). Après je dis ça mais j’ai pas fait le déplacement à Tokyo cependant et pour avoir bouffer toutes les vidéos sur Resident Evil 2 (on est fan ou on ne l’est pas…), lors de la prise en main je me suis tout de suite remémoré le cheminement des vidéos et donc du coup j’ai pu bien “avancer” durant ces courtes 15 minutes comparé à mes voisins (certains se baladaient encore dans le hall du commissariat alors que je faisais joujou avec un magnifique fusil à pompe !).


On prend donc les commandes de Léon qui pénètre dans le commissariat ce qui, très certainement, n’est pas le début du jeu car, souvenez vous, en 1998 on débutait dans les rues de Racoon City pour rejoindre ledit commissariat (sans oublier de rencontrer le fameux vendeur d’arme qui vous donne votre premier fusil à pompe ; comment oublier ces moments…). Dès le premier coup d’œil, on reconnait immédiatement le hall du commissariat, le jeu rappelle son aîné mais on a la sensation que tout est différent et cette sensation se confirme dès la première minute de jeu !

Plus qu’un remake, un nouveau jeu !
Je vais être honnête avec vous, Resident Evil 2 est plus qu’un jeu pour moi ! C’est tout d’abord avec cet opus que j’ai découvert la licence et je fais donc partie des rares qui sont plus attachés à ce Léon dépassé par les événements qu’au Chris des forces spéciales. Ensuite et surtout il s’agit du premier jeu “adulte” auquel j’ai joué puisque jusqu’à Resident Evil 2, j’étais un joueur exclusif Nintendo et donc le sang les tripes et autres joyeusetés je ne connaissais pas. Automatiquement, ce jeu a été pendant longtemps mon baromètre en terme de Survival horror donc en conclusion j’affectionne particulièrement cet opus !

Je connais donc (et ce en toute modestie) le Resident Evil 2 premier du nom sur le bout des doigts. D’emblée le cheminement est bouleversé ! Oubliez l’ordinateur qui déverrouille la première et qui vous conduit à sauvez un premier PNJ (temporairement) maintenant vous forcez les rideaux de fer pour au final tomber sur le même PNJ qui va vous sauver : les rôles sont donc inversés ! C’est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup ça veut dire qu’il …. OK j’arrête là…

Autre chose qui change, on ne démarre pas avec le couteau comme d’habitude mais directement avec le flingue, le couteau on le récupère plus tard et, “oh mon dieu!“, il se dégrade ! Comme je vous l’ai dit connaître la démo m’a permis d’avancer un peu plus jusqu’à l’obtention du fusil à pompe qui est vraiment jouissif à utiliser et que l’on obtient de manière différente également. En fait les développeurs ne nous ont pas menti en précisant que ce remake ne serait pas qu’un remake mais un jeu à part entière avec un cheminement différent mais qui reprend la trame et le décor de son aîné.
Un Gameplay solide
On oublie la vue à la première personne de Resident Evil 7, cet opus revient aux bases (enfin cela dépend pour qui) et on revient donc à la vue à la troisième personne avec caméra à l’épaule et dynamique de Resident Evil 4. Quoi dire de plus ? Rien, la technique est parfaitement maîtrisée et la vue proposée permet une immersion dans le commissariat qui est bien plus glauque qu’il y a 20 ans et franchement cela fait plaisir ! Le jeu est très sombre et la nécessité d’utiliser une lampe torche pour s’éclairer rajoute un élément de gameplay tout en rendant l’ambiance plus pesante : les couloirs sont larges dans ce commissariat mais on s’y sent étrangement très à l’étroit !

Surtout que vous devez faire attention à tout et partout puisque les zombies sont capables d’ouvrir les portes (depuis le remake de Resident Evil 1 d’ailleurs). Les munitions sont comptées sachant que même en étant précis et en ne visant que la tête 4 à 5 balles sont nécessaires pour coucher un zombie (en espérant qu’il ne devienne pas un crimson head à la manière de Resident Evil 1 mais je crains que ce soit le cas…)! En parlant de tir, ils sont plutôt bien réussi et on constate vite quel zone on a touché avec l’animation qui suit. Dans la démo, l’action nous pousse à battre en retraite car on est littéralement submergé de zombie et il est impossible avec le peu de munitions que l’on a d’y faire face (oubliez le couteau, vous ne l’avez pas encore…). Pour faire face aux zombies, il semblerait qu’un nouvel élément de gameplay ait été ajouté puisqu’au cours de mon périple je suis tombé sur un item “planche en bois” qui sert à protéger les fenêtres, cette information est cependant à prendre avec des pincettes à savoir est-ce un élément isolé ou au contraire qui doit devenir habituel.


Autre élément “nouveau”, lorsque vous ramassez un objet, l’inventaire apparaît en transparence et vous avez directement la possibilité de le combiner avec un objet. Une nouvelle fois, cet élément peut paraître anodin mais je vous garantis que lorsque vous avez passer beaucoup (trop) d’heures sur la licence ce petit rien signifie surtout que la gestion de l’inventaire est simplifiée et surtout fini les aller-retour dans le menu pour faire de la place… En conclusion, cet opus se base sur un gameplay approuvé mais apporte un petit lot de nouveauté que l’on a hâte de découvrir et d’approfondir.
Une ambiance réussie !
Inutile de tortiller du cul pour chier droit (oui une expression vulgaire de temps en temps ne fait pas de mal…) le jeu est beau ! J’avais peur de retrouver les couloirs d’un bleu criard de 1998 mais ouf le commissariat s’est fait une beauté (je ne pense pas que ce soit le terme approprié mais bon…). Tout a été noirci (ce qui faisait peur y a 20 ans ne marche plus aujourd’hui et ça les développeurs l’ont parfaitement compris) et on guette chaque bruit suspect. Sur ce point, l’ambiance sonore est réussis (même s’il m’a fallu tendre l’oreille tant le son des casques mis à disposition était bas…), on sursaute effectivement à une porte qui grince ou à un bruit de verre écrasé.

L’ensemble fonctionne parfaitement et au bout de 15 minutes je vous garantis que les cris de l’hôtesse disant “c’est terminé” étaient insuffisant pour arrêter les joueurs, c’est simple elle devait se planter devant nous les bras en croix pour que l’on comprenne que la récréation était terminée (la pauvre, je lui présente mes excuses…). Bon à un moment donné tu as la chance de jouer en avance à un putain de jeu tu le lâches pas comme ça !!!
Conclusion
Bon c’est confirmé attendre jusqu’au 25 janvier 2019 va être très long. Capcom va encore briller comme il l’avait fait avec le remake de Resident Evil 1 devenu Rebirth et qui a mis une claque à la communauté. Après coup il est vrai qu’à l’époque ce remake n’avait que peu de points communs avec son aîné quant au cheminement. Ce Resident Evil prend la même direction et vu ce que propose la démo actuelle on a plus que hâte de découvrir la suite ! Capcom va une nouvelle fois bien démarrer l’année.
Excitation du Piwi : Au Summum !!!

NB : les images ne sont pas celles prises lors de la démo pour cause de non autorisation (que la vie est dure…)